Delphine Jubillar : Et s’il s’agissait d’un crime parfait ?
Delphine Jubillar, disparue depuis mi-décembre, reste introuvable. Cette infirmière de 33 ans a quitté son domicile du Tarn dans la nuit et n’a pas donné signe de vie. Les forces de l’ordre ont exploré de nombreuses mais aucune n’a abouti. Et s’il s’agissait d’un crime parfait ?
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Delphine Jubillar : Un départ volontaire ?
Un mois après sa soudaine disparition, personne ne sait ce qui est arrivé à Delphine Jubillar. Après avoir quitté son domicile familial dans la nuit, personne ne l’a revue et l’enquête ouverte pour enlèvement et séquestration est au point mort. Départ volontaire, suicide, mauvaise rencontre, tout a été envisagé. Interviewé par Paris Match, l’avocat de ses proches pense qu’à ce jour deux hypothèses sont encore possibles.
Maître Philippe Pressecq n’écarte pas totalement la thèse du départ volontaire même si elle lui semble peu probable. Il a rapporté que l’infirmière était dans un bon état d’esprit à l’approche des fêtes : « Delphine était dans un état d’esprit très positif. Elle se consacrait à la préparation des fêtes. La jeune maman venait de faire les cadeaux de Noël de ses enfants, le jour même, et en a parlé avec mes clients. Ils ont évoqué le repas de Noël et l’organisation du réveillon du Nouvel an qu’ils prévoyaient de fêter ensemble » .
Et si c’était un crime parfait !
La seconde hypothèse est alors le crime parfait, complètement caché, sans aucun indice pour retrouver ni le corps ni le coupable : « Soit elle a disparu volontairement et sans laisser la moindre trace, ce qui semble très difficile. Soit un drame s’est produit et on est devant un crime parfait pour l’instant. On est décontenancé » , a affirmé l’avocat. Ce sont évidemment des suppositions mais qui semblent assez convaincantes au vu du manque de nouveaux éléments à ce stade.
Comme il l’explique, la crainte de ne rien trouver augmente chaque jour un peu plus. Les alentours de Cagnac-les-Mines ont été fouillés de fond en comble, tout comme le domicile de la disparue. Même si « il est possible, comme on peut l’entendre dire, que les gendarmes aient des éléments probants et tissent leur toile… Dans ce cas il est temps qu’ils passent à l’action » , comme a avancé Philippe Pressecq, on pourrait également ne jamais connaître les circonstances de cette disparition.
Source : Paris Match
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