Jérôme Salomon prévient les Français qu’il pourrait ne pas y avoir de déconfinement le 11 Mai !
Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé, a été interrogé à l’Assemblée nationale. Il tient à prévenir les Français qu’il n’y aura pas de déconfinement si le confinement n’a pas porté ses fruits. Découvrez son discours dans la vidéo ci-dessous :
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Interrogé à l’Assemblée nationale par la mission d’information parlementaire sur la gestion de la crise du coronavirus, le professeur Jérôme Salomon est resté prudent et met en garde les Français.
Pour déconfiner, il faut que le confinement soit réussi, défend Jérôme Salomon
Jérôme Salomon prévient : « Il n’y aura pas de déconfinement si le confinement n’est pas réussi » . Il faut qu’au 11 mai le confinement ait porté ses fruits. Il est donc nécessaire qu’il y ait « le minimum de malades au 11 mai pour que nous puissions tous reprendre une activité sans exposer nos proches » . Le problème majeur est qu’un vaccin ou un système d’immunité est encore très loin.
Pour l’expert, la France va donc chercher à gagner du temps jusqu’à l’arrivée d’une solution efficace. « L’objectif de la France n’est pas de créer une immunité collective en créant une deuxième puis une troisième vague, ça nous paraît trop dangereux. L’objectif est d’empêcher la circulation du virus, et d’avoir des conditions favorables pour gagner du temps par rapport à l’arrivée de médicaments efficaces ou de vaccins » , explique-t-il. Le directeur de la santé appelle donc une nouvelle fois a bien respecté le confinement : « Les Français qui respectent le confinement sont debout sur le frein de l’épidémie « .
Pérenniser les gestes barrières et la distanciation sociale
Le déconfinement demandera une vigilance maximum. Les gestes barrières et les dispositifs de distanciation sociale et physique sont « encore là pour longtemps« , selon Jérôme Salomon. « Nous allons vivre avec ces mesures, avec cette fameuse distance physique, avec l’arrêt des contacts humains, des embrassades, des mains serrées » , poursuit-il. Le risque d’une seconde vague en France est très important. Ainsi, la faiblesse de l’immunité naturelle oblige la pérennité de ces mesures. « Le risque de reprise épidémique existe, il faut nous y préparer » .
Source : Le Figaro
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