Réouverture des coiffeurs : vous risquez de payer plus cher désormais !
C’est une des questions que beaucoup de Français se posent. Après la hausse des prix des produits alimentaires, les coiffeurs vont-ils devoir eux aussi augmenter leurs tarifs ? Rouverts à partir du 11 mai, date du déconfinement, comment vont-ils faire face aux clients ?
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Comment va se dérouler le déconfinement des coiffeurs ?
Dès le 11 mai, les Français vont recommencer à vivre et à reprendre peu à peu leurs activités. C’est notamment le cas des coiffeurs, qui peuvent rouvrir leur commerce, indispensable à de nombreux Français. Quand certaines personnes ont subi un désastre capillaire pendant le confinement, il est l’heure pour les autres d’aller rafraîchir leur coupe, mais à quel prix ?
Le déconfinement des coiffeurs nécessite de nombreux ajustements. En effet, le professionnel est très proche du client et aura du mal à respecter toutes les normes d’hygiène, dont la distanciation sociale. Quelles mesures strictes sont à mettre en place ?
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Le déconfinement fait augmenter la facture
Certains professionnels ont choisi de réduire leur équipe. C’est le cas d’Audrey Devouge, coiffeuse dans l’Orne, qui préfère mettre 2 employés sur le terrain au lieu de 4 habituellement, relate France Info. La jeune patronne est bien déterminée à suivre les règles d’hygiène pour protéger ses salariés et sa clientèle. Cela nécessite une réorganisation complète du travail : « on essaye de se procurer des masques, des tabliers jetables, des peignoirs jetables pour les clients, des gels et des sprays pour désinfecter après chaque client ».
Bien que le client désire juste se faire couper les cheveux, les mesures d’hygiène et les produits achetés en ce sens, risquent fortement de faire augmenter la facture. Audrey Devouge prévient qu’ « On sera certainement obligés de refacturer aux clients un coût supplémentaire ». Il s’agirait d’une hausse de 2 voire 3 € par rapport au prix d’une coupe habituelle.
Les coiffeurs redoutent toutefois une baisse du chiffre d’affaires puisqu’ « On ne sait toujours pas si on va pouvoir proposer des techniques de coiffure, c’est-à-dire des couleurs, des permanentes, des mèches, tout ce qui nous demande beaucoup plus de temps à faire. C’est une bonne partie de notre chiffre d’affaires ».
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