Depuis le décès de sa femme, il refuse de s’en séparer et dort avec elle tous les soirs
Chacun gère la perte d’un être cher comme il le peut. Ce mari endeuillé a une étrange façon de se remettre de la mort de sa femme. Il ne peut se séparer d’elle et a donc décidé qu’elle continuerait à vivre à ses côtés pour un petit bout de temps. Russell Davison s’endort chaque soir à côté de sa femme décédée, l’habille et lui fait prendre des bains.
Il voulait qu’elle reste à la maison
Cela faisait dix ans que Wendy luttait contre un cancer du col de l’utérus, elle a fini par succomber à la maladie, dans sa maison de Derby, dans le centre de l’Angleterre. Son mari a réussi à négocier pour que les services funéraires ne l’emportent pas tout de suite. Wendy vit toujours chez elle, au milieu des siens. « Je ne voulais pas qu’elle aille à la morgue. Je voulais que ce soit à nous de nous en occuper, auprès de notre famille, de l’avoir dans la chambre, pour pouvoir dormir dans la même pièce ».
Wendy et Russell, le jour de leur mariage (SWNS)
Wendy est décédée paisiblement
Wendy reste un membre de la famille à part entière. Russell et ses quatre fils voient leur mère et épouse au quotidien. Il la place à ses côtés dans le lit et lui fait prendre des bains. Selon lui, c’est comme ça que tout le monde « devrait prendre soin de ses morts. Wendy est morte paisiblement, complètement sédatée, dans mes bras et ceux de Dylan, en compagnie de notre chien fidèle, Elvis. »
Russell et son chien Elvis (SWNS)
C’est la société qui nous conditionne face à la mort
Russell pense que c’est à cause de la télévision et des films qu’on est conditionné à penser qu’il faut avoir peur des cadavres. Alors « qu’il n’y a pas de raison, je vous l’assure », affirme-t-il. C’est en 2006 que son cancer s’est déclaré, alors qu’elle venait d’avoir 40 ans. Il y 3 ans, on lui donnait seulement six mois à vivre. Elle a ensuite entamé un voyage en Europe, et a complètement arrêté tous les traitements et la chimiothérapie.
Wendy et Russell ont entamé un tour d’Europe alors qu’elle était condamnée (SWNS)
Source : Telegraph.co
