Déconfinement : la situation inquiète de plus en plus… une bombe à retardement pour Janvier ?
Jeudi 10 décembre, le Premier ministre, Jean Castex a annoncé un déconfinement pour le 15 décembre, mais avec moins d’ouvertures que prévues. Celui-ci va-t-il fonctionner, ou une troisième vague va-t-elle avoir lieu ?
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3 risques pendant ce déconfinement
Même si on n’a pas atteint l’objectif des 5 000 cas de contaminations quotidiennes, le Premier ministre, Jean Castex a décidé de déconfiner les Français, le 15 décembre. À la place du confinement, il y aura un couvre-feu de 20 heures à 6 heures et quelques contraintes supplémentaires, détaillées dans cet article. Mais avec ce déconfinement, certes partiel, n’y a-t-il pas un risque d’une troisième vague. « C’est effectivement un risque » , répond Pascal Crépey, épidémiologique à l’École des hautes études de santé publique. Il existe trois risques pour que l’épidémie redémarre de plus belle lors de ce déconfinement :
– Plus les Français sont libres de circuler, plus le virus se propage et cela entraîne donc une augmentation des contaminations.
– Le gouvernement justifie cette stagnation des contaminations par le froid. En effet, cela semble favoriser la propagation du virus, car on aère moins, on reste plus souvent dans des lieux clos et on fait moins de rencontres à l’extérieur. « La situation est beaucoup plus compliquée à gérer et à maîtriser par temps froid, et ça ne va pas aller en s’améliorant dans les mois à venir » explique Pascal Crépey.
– Dernier risque : les fêtes. On a pu mesurer l’impact des fêtes sur la contamination au Canada. En effet, le 12 octobre, c’était « L’Action de Grâce ». 2 semaines plus tard, le Canada est passé de 180 000 cas à 220 000 cas.
Un espoir d’éviter la troisième vague
Mais d’après Pascal Crépey, épidémiologiste, rien n’est encore joué pour la troisième vague du Covid-19 lors de ce déconfinement. « Ce qui compte, c’est moins les mesures énoncées par le gouvernement, que leurs applications et leur respect par la population. » Et sur ce point, c’est bien parti. En effet, dans un sondage paru par l’Ifop pour CNEWS, vendredi 11 décembre, 69 % des Français déclarent accepter les consignes du gouvernement, concernant le 31 décembre.
Pascal Crépey rappelle alors l’importance de l’effort collectif à produire lors du déconfinement. « Noël est évidemment un risque majeur de reprise épidémique, mais c’est un risque qu’on accepte tous collectivement de prendre. À la population de s’adapter et de tout faire pour être prudente et être ultra-vigilante lors des fêtes, mais aussi en dehors, pour atténuer le virus ailleurs ».
Source : 20minutes
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