Un dauphin retrouvé dépecé sur une plage, pour être mangé…
Ce lundi 6 juin, un dauphin a été retrouvé mort et totalement dépecé sur une plage de Saint-Hilaire-de-Riez (Vendée). D’après l’association Sea Shepherd, le cétacé a été découpé volontairement en vue de le manger. Les images sont terrifiantes.
En France, manger un dauphin et laisser son corps sur la plage est un geste très rare. Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, explique en détails cette scène d’horreur chez le Courrier Vendéen. « C’est une pratique rare mais qui existe encore chez certains pêcheurs, alors que c’est totalement interdit, le dauphin étant une espèce protégée. On remarque que tous les muscles dorsaux ont été retirés, pour pouvoir consommer la chair sous forme de steaks » .
Ce dauphin a été retrouvé ce matin en Vendée. Chaque année, plusieurs dauphins illégalement dépecés pour être consommés sont retrouvés sur les plages. Une pratique qui serait rendue impossible avec l’obligation de🎥obligatoires sur les navires de pêche. #ChangeonsLaPêche pic.twitter.com/NN38tVOQ1x
— Sea Shepherd France (@SeaShepherdFran) June 6, 2022
Sea Shepherd demande des caméras embarquées
Même si ces gestes sont rarement recensés en France, Sea Shepherd explique que des cas similaires sont déclarés chaque année. Comme en février, lorsque l’ONG avait découvert un jeune dauphin, également dépecé pour être mangé, déjà en Vendée. Pour lutter contre ce traitement fait aux animaux marins, l’association propose l’instauration de caméras embarquées obligatoires sur les navires de pêche.
Lamya Essemlali a aussi réagit sur le sujet : « Même si c’est une pêche accidentelle, le dauphin qui s’est pris dans les filets aurait dû être relâché. Un système de caméras sur les navires européens, comme il existe déjà en Australie, permettrait de limiter la pêche illégale et d’avoir une meilleure connaissance des méthodes les plus destructrices » .
Aujourd’hui, Sea Shepherd réfléchit à porter plainte pour qu’une enquête soit ouverte. Pour rappel, en 2021, 699 petits cétacés sont morts sur les plages de l’océan Atlantique et de La Manche entre janvier et mars.