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Va t-on bientôt devoir donner notre autorisation sur une application avant d’avoir un rapport sexuel ? Cette appli qui fait polémique !

Publié par Elisa GERLINGER le 07 Fév 2021 à 15:17
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Au Danemark, une nouvelle application baptisée iConsent permet aux utilisateurs d’expliciter leur consentement à un rapport sexuel.

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C’est une nouveauté dans les pratiques sexuelles des habitants du Danemark. Une application gratuite pour smartphone baptisée iConsent a vu le jour. Elle permet aux utilisateurs d’expliciter leur consentement avant un rapport sexuel. Elle connecte les personnes concernées via leurs numéros de téléphone et leur permet de demander ou d’accepter des demandes de consentement en moins de 30 secondes.

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Une avancée de la loi contre le viol

Les demandes sont sont valables 24 heures et peuvent être retirées à tout moment. D’après le Daily Mail, les données sont cryptées et stockées sur des serveurs sécurisés, et partagées uniquement en cas d’enquête criminelle. iConsent propose également des conseils en matière de santé sexuelle et des liens vers des groupes de soutien aux victimes d’agression sexuelle.

Le développement de cette nouvelle application fait suite à l’adoption par le parlement danois d’une nouvelle loi. Entrée en vigueur le 1er janvier 2021, elle étend la définition du viol à tout acte sexuel réalisé sans consentement explicite des protagonistes, comme le rapporte The Times.

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Une application critiquée

Si cette application peut être considérée comme une grande avancée dans la lutte contre le viol, elle est cependant vivement critiquée par de nombreux scandinaves. Ils dénoncent notamment le fait qu’elle puisse être utilisée de manière abusive, en forçant l’une des personnes à accepter la demande, créant un faux consentement numérique.

Le journal danois Berlingske a indiqué que cette plateforme « rappelle de manière déroutante celles de transfert d’argent » et qui « supprime toute forme de chaleur humaine d’une chose pour laquelle nous avons encore besoin d’être ensemble : le sexe ». Mikkel Flyverbom, professeur à l’université de Copenhague et membre d’un conseil d’éthique danois, cité par le Daily Mail, a déclaré que « les gens ne devraient pas avoir l’impression que chaque interaction humaine complexe peut être remplacée par des boutons ».
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