« Je vais forcément ne pas rester en vie » : les propos glaçants de Mila dans Sept à Huit
Menacée de mort pour ses propos sur l’Islam, Mila est aujourd’hui devenue une figure du cyberharcèlement malgré elle. Ce dimanche 13 juin 2021, l’adolescente de 18 ans s’est confiée sur son avenir dans l’émission Sept à Huit.
Mila : son témoignage bouleversant dans Sept à Huit
Il y a plus d’un an maintenant, Mila tenait des propos polémiques sur l’Islam dans une vidéo publiée sur la toile. Depuis, l’adolescente est très régulièrement menacée et harcelée, et vit sous protection policière renforcée. Le 23 prochain, elle publiera un livre intitulé Je suis le prix de votre liberté aux éditions Grasset. A cette occasion, la jeune fille aux cheveux bleus a livré un témoignage bouleversant concernant son avenir face à Audrey Crespo-Mara dans Sept à Huit.
Quand on me demande ‘tu te vois comment dans cinq ans ?’ Je me vois peut-être grande brûlée, peut-être avec une jambe arrachée, ou peut-être morte. Peut-être que je serai morte dans cinq ans. Je ne vais forcément pas rester en vie.
🔴 « Je vais forcément ne pas rester en vie. »
Depuis le début du procès, il y a 10 jours, de ceux qui la menacent de mort pour avoir crûment critiqué l’islam, #Mila est à nouveau harcelée.
Elle témoigne en exclusivité face à @audrey_crespo.
📺 Ce soir, dès 18h20 sur @TF1. pic.twitter.com/Y0vKNDqAYt— Sept à Huit (@7a8) June 13, 2021
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« Même quand je suis dehors, je suis en prison »
Le cœur lourd, Mila dénonce un certain ras-le-bol concernant les conditions dans lesquelles elle est obligée de vivre. Une injustice, selon elle.
Même quand je suis dehors, je suis en prison. (…) Quand je ressemble à une mouche avec le gros manteau alors qu’il fait chaud, le masque, les lunettes de soleil, le chapeau pourri… Non, je ne suis pas inspecteur Gadget, je suis une femme, je me promène dans la rue, j’ai besoin de vivre.
Victime de cyberharcèlement, l’adolescente a confié qu’elle ne regrettait pas ses propos sur l’Islam, réaffirmant qu’elle savait « faire la différence entre les musulmans » qui « pratiquent leur religion en paix et dans le respect d’autrui et l’islam politique« . A noter que le procès des 13 personnes accusées d’avoir participé au cyberharcèlement de Mila s’est ouvert le 3 juin dernier. Cependant, ce dernier a été renvoyé au jeudi 21 juin.
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