Crottes du nombril : sont-elles de vraies crottes ?
C’est une question qui mérite d’être posée ! En effet, il n’est pas rare qu’au milieu du ventre, on découvre la présence de petites crottes dans le nombril. Mais que sont-elles exactement et surtout, comment se forment-elles ?
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Crottes dans le nombril : découvrez la composition
Les crottes dans le nombril sont-elles des vraies crottes ? Alors évidemment, il ne s’agit pas d’excréments comme on l’entend mais plutôt, d’un amas de petites fibres textiles issu des vêtements que l’on porte. Parfois, on peut également trouver des cellules de peau morte ainsi que des résidus de savon.
Ici, il faudra donc être prudent puisque généralement, c’est un véritable petit cocktail de bactéries qu’il faut souvent éliminer au plus vite pour éviter les démangeaisons. Elles n’ont donc rien à voir avec des déchets rejetés par l’organisme et en gros, ne servent strictement à rien ! Quant à les nettoyer, il faudra être particulièrement vigilant sous la douche pour éviter que les microbes s’amassent à cet endroit.
« Le nombril est l’endroit idéal pour constituer un repaire de microbes. C’est un vrai bouillon de culture ! Un zoo qui contient des centaines de bactéries différentes prêtes à sortir de leur tanière pour coloniser d’autres territoires du corps. Une réserve qui ne fait en moyenne que 2 centimètres de diamètre mais qui contient une forte densité microbienne » explique le Dr Frédéric Saldmann, cardiologue, nutritionniste et spécialiste des questions d’hygiène, dans son ouvrage Votre santé sans risque.
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Des bactéries qui pullulent !
Comme le précise Docteur Saldmann, les crottes dans le nombril sont un véritable repère à bactéries et à microbes. D’ailleurs, des chercheurs de l’université de Caroline du Nord se sont amusés à répertorier toutes les bactéries qui y prolifèrent. Résultat ? Plus de 2300 microbes différents ! « C’est déjà deux fois plus que le nombre d’espèces d’oiseaux ou de fourmis en Amérique du Nord » expliquent les auteurs de l’étude sur le ton de l’humour.
Évidemment, cela dépend essentiellement d’un l’individu à l’autre mais néanmoins, il faut savoir que ce sont ces messieurs qui sont les plus prolifiques ! Sachez d’ailleurs que du côté de l’Australie, un collectionneur s’est mis à récupérer toutes ces petites crottes pour pouvoir les collectionner dans des bocaux. Il est même inscrit au Guinness book des records…