Covid-19 : Faut-il s’inquiéter des variants BA.4 et BA.5 ?
On est maintenant habitué aux variants du Covid-19, et on connait même les sous-variants. Le dernier en date c’est Omicron, qui est très contagieux. Deux nouveaux sous-variants ont été détectés en France. Le BA.4 et le BA.5. Alors que les chiffres épidémiques sont en baisse, doit-on s’en inquiéter ?
Des nouveaux variants inquiétants ?
Le Covid-19 est toujours là, simplement on en parle moins. Toutefois, les contaminations sont en décroissance malgré la circulation toujours massive d’Omicron et de ses sous-variants. Deux nouveaux pourraient pourtant relancer l’épidémie : BA.4 et BA.5. Ils sont de nouveaux sous-lignages d’Omicron. Ils sont à l’origine d’une nouvelle vague en Afrique du Sud et sont arrivés en France. Les deux sous-variants sont classés « variants d’intérêt » par l’Organisation mondiale de la santé. Ils font donc l’objet « d’une surveillance renforcée sur la base de leur profil génétique » .
L’inquiétude repose sur leur contagiosité. Selon Jacob Lemieux, spécialiste des maladies infectieuses au Massachusetts General Hospital, dans The Harvard Gazette, ils pourraient « provoquer une augmentation exponentielle des taux de positivité » au regard de la situation en Afrique du Sud.
De plus, ils pourraient résister à l’immunité proférée par une infection au variant Omicron original et d’autant plus chez les non-vaccinés. L’immunité baisse aussi en quelques mois que ce soit pour une infection ou après un vaccin.
Un rebond épidémique pour bientôt ?
Selon une étude, BA.4 aurait émergé dès le mois de décembre et il a été suivi en janvier de BA.5 en Afrique du Sud. Ils se sont ensuite propagés dans de nombreux pays, comme à chaque nouvelle apparition de variants. En France, BA.4 a touché une personne revenue d’Afrique du Sud. BA.5 a officiellement été recensé chez deux personnes. On craint alors un scénario similaire à celui survenu avec BA.2, majoritaire actuellement en France, et qui a provoqué un rebond épidémique de mi-mars à mi-avril.
Si aucun scénario n’est garanti, il faudra rester prudent. Toutefois, on peut craindre le retour de certaines armes utilisées par le gouvernement ces derniers mois. On peut par exemple penser au pass vaccinal, qui peut être mis en place jusque fin juillet, ou à l’extension de la quatrième dose de vaccin, qui pourrait arriver à l’automne, période très crainte par les épidémiologistes.