Covid : Bientôt une nouvelle vague suite à la levée du port du masque ?
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Lundi 14 mars, les dernières restrictions vont être levées à quelques exceptions près. Toutefois, certains experts craignent que la fin du masque et du pass vaccinal entraine une nouvelle flambée épidémique.
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Une nouvelle vague épidémique à cause de la fin du masque ?
Sommes-nous vraiment en train de sortir de l’épidémie ? Eh bien, quand on regarde les décisions du gouvernement on dirait bien. Lundi 14 mars, le port du masque ne sera plus obligatoire sauf dans les transports en commun ou dans les établissements de santé et le pass vaccinal va disparaitre. Une bonne nouvelle certes mais n’est-ce pas un peu anticipé ? En effet, depuis quelques jours, les chiffres épidémiques ne baissent plus. Ils sont même en hausse. Santé Publique France a recensé ce mardi 93 050 nouveaux cas de coronavirus en 24h, un chiffre plus élevé que la semaine passée.
Les experts sont donc divisés sur les décisions du gouvernement. Antoine Flahault a estimé que la suspension du pass vaccinal est tout à fait compréhensible. Toutefois, l’épidémiologiste trouve très anticipée la levée du port du masque. Ainsi, le virus risque de circuler très facilement dans les lieux clos. Cela pourrait notamment toucher les personnes à risque. « Dire qu’il ne sera pas nécessaire de porter le masque quand le virus circulera peu, je l’entends très bien. Mais dire que ce sera le 14 mars, c’est un peu précipité, je doute qu’à cette date, la circulation du virus soit si basse qu’il n’y ait plus beaucoup de risques » , a-t-il ainsi explique à FranceInfo.
Une saison propice
Catherine Hill dénonce de son côté une décision trop politique : « Les choses continuent à s’arranger, lentement mais sûrement. Mais c’est quand même une décision relativement électorale. C’est pour faire plaisir aux gens parce que, de toute façon, ces mesures ne servent plus à grand-chose » . Pour l’épidémiologiste, qui a répondu à Ouest-France, il faut surtout continuer la vaccination. Elle estime que le masque et le pass vaccinal sont des mesures peu efficaces dans la situation actuelle.
L’arrivée du printemps pourrait toutefois aider à éviter une trop importante vague épidémique. Pour Pascal Crépey, le timing est bon : « L’arrivée du printemps va nous aider à maintenir cette décrue, parce qu’il y a un effet saisonnier sur les transmissions. En hiver, elles se font plus facilement qu’au printemps ou en été » . Toutefois, le chercheur craint que l’automne soit une nouvelle fois compliqué : « Malheureusement, il faut s’attendre à ce que la situation change. L’immunité dans la population sera plus faible qu’aujourd’hui. Mais tout cela reste assez spéculatif » . Alors que nous réserve encore le Covid ?
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