Quatrième vague : Olivier Véran annonce une date qui n’est pas si lointaine…
C’était une tension qui semblait se stabiliser, mais récemment, le ministre de la santé, Olivier Véran a mis en garde les Français sur une éventuelle quatrième vague pour la fin du mois de juillet. Le variant Delta ne fait que progresser.
Le variant Delta va bousculer l’été
Depuis les 9 mois, le taux d’incidence n’avait jamais été aussi bas. Une bonne nouvelle pour Jean-François Delfraissy qui avait prédit le 8 juin sur RTL « un été qui va globalement bien se passer si on ne fait pas trop de bêtises » , avait affirmé le médecin.
Mais, à la vue des derniers chiffres, la tendance s’est inversée : En une semaine, c’est plus de 1000 cas supplémentaires. Le taux d’incidence reste néanmoins à un niveau « bas », mais depuis 5 jours, il est en augmentation consécutive : de quoi alarmer les spécialistes de la santé.
Pour Olivier Véran, le constat est sans appel : une quatrième vague de l’épidémie de coronavirus pourrait alors frapper le territoire français. « Depuis 5 jours, le virus ne baisse plus, il réaugmente. A cause du variant Delta qui est très contagieux. L’exemple anglais montre qu’une vague est possible dès la fin juillet » , annonce le ministre de la santé, sur Twitter.
Depuis 5j, le virus ne baisse plus, il réaugmente. A cause du variant delta qui est très contagieux. L'exemple anglais montre qu'une vague est possible dès la fin Juillet. Nous pouvons la limiter et en limiter l'impact sanitaire: gestes barrières, vaccin, tester/alerter/protéger
— Olivier Véran (@olivierveran) July 4, 2021
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Une vague « très différente » des autres
La situation n’est pas encore urgente, mais le variant Delta – variant indien – a déjà été aperçu en France. Certains territoires sont déjà bien touchés tels que les Landes.
« Je crains que nous nous trouvions pendant l’été ou à la rentré face à, nous aussi, un switch, avec la disparition du variant anglais pour aller vers le variant indien » , a confié Jean-François Delfraissy, de manière très explicitée.
Malgré une situation qui ne ravit pas les Français, le président du Conseil scientifique pense que cette nouvelle vague sera différente, puisqu’à présent, « nous aurons la vaccination » .
Un résultat qui semble porter ses fruits dans certaines villes britanniques les plus touchées par le variant indien : Les cas de contaminations sont exponentiels chez les jeunes, mais chez les 60 ans et plus, ils sont quasi-inexistants. Selon les autorités britanniques, le vaccin est efficace mais moins que sur le variant alpha – variant anglais -.
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