Masque : Olivier Véran fait une déclaration importante
Pour la sortie de son livre, Par-delà les vagues, Olivier Véran est revenu sur la gestion du Covid-19. L’ancien ministre de la Santé a d’ailleurs assumé ses torts sur certaines décisions lors de la pandémie.
Interviewé par le Parisien, Olivier Véran a assumé ses erreurs et s’excuse auprès des Français. « Nous nous sommes trompés » , assume le porte-parole du gouvernement à l’occasion de la sortie de son livre, Par-delà les vagues.
Masques, restrictions : Olivier Véran lâche prise
Parmi ses erreurs, l’ancien ministre de la Santé revient sur un sujet sensible : le port du masque. Avec du recul, Olivier Véran assume dans le Parisien que le gouvernement et les autorités françaises se sont trompés au début de la pandémie à ce sujet. « La vérité, c’est que, sur les masques, nous nous sommes trompés, ni plus ni moins. {…} Donc, ce livre est aussi l’occasion pour présenter mes excuses » .
#Coronavirus 19.3.2020@AssembleeNat
«Vols des masques»@olivierveran
« 14.000 masques indispensables pour protéger les soignants, pour protéger les patients, ont été volés à l’hôpital de Montpellier »— France In The World (@France_In_World) March 19, 2020
Olivier Véran assume aussi que certaines restrictions sanitaires étaient incompréhensibles notamment lors de la réouverture des restaurants. « Quand on rouvre les terrasses de restaurant en exigeant des bacs à fleurs ou des panneaux de plexi pour séparer les tables » .
Malgré ses erreurs assumées, Par-delà les vagues permet aussi à l’ancien ministre de la Santé de répondre à certaines polémiques. Olivier Véran revient notamment sur les stocks de masques réservés aux professionnels de santé. « Une partie de l’opinion nous a reproché d’avoir sciemment menti sur les masques, pour cacher la pénurie. Ce n’est pas le cas » .
« J’ai eu des vertiges, de profondes nausées, les jambes qui flagellent »
Suite au départ d’Agnès Buzyn du ministère de la Santé au début de la crise sanitaire, Olivier Véran a été jeté directement dans le grand bain. Le porte-parole du gouvernement avoue qu’il était proche du burn-out lors de la première vague.
« J’ai eu des vertiges, de profondes nausées, les jambes qui flagellent. À l’époque, je dormais trois heures par nuit, je sautais plein de repas, le stress était permanent » , confie Olivier Véran dans le Parisien.