Covid-19 : Ce nouveau test qui pourrait tout changer
À présent, les chercheurs pourraient être en mesure de déterminer si le patient est contagieux grâce à un écouvillon prélevé sur le test PCR. Ce n’est pas tout : ils peuvent également dire s’il peut développer des formes graves de la maladie.
Un nouveau test
Des millions de Français sont entièrement vaccinés, d’autres sont sur le point de faire leur deuxième dose de vaccin pour obtenir un schéma vaccinal complet. Mais certaines personnes ne peuvent pas faire le vaccin ou ne veulent pas tout simplement. Ils ont donc pour obligation de se faire tester massivement pour avoir le pass sanitaire et profiter de certains lieux « publics » .
D’après le journal Les Echos, les chercheurs ont mis au point des nouveaux tests, permettant de gagner beaucoup de temps, voire de sauver des vies. Dans un communiqué de presse publié le 11 août, l’APHP a dévoilé que ces scientifiques seraient capables de faire un test « simplifié » . Ce test permettrait de mieux identifier « les sujets contagieux et ceux à risque de développer une forme sévère » .
Comment est-ce possible ? Ces se baseraient sur la protéine qui agit contre le Covid-19 – interféron de type I – IFN-I – lors de la contamination : ils la mesurent pour voir si le patient est contagieux et s’il est susceptible de développer une forme grave de la maladie.
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« Prévenir que guérir »
Afin de mesurer cette protéine, il suffit d’utiliser un écouvillon lorsqu’un test PCR est réalisé. Les tests PCR permettent de savoir si le virus est présent – actif ou inactif -, mais il y a un autre test PCR multiplex qui permet d’analyser ces données. « Ces résultats soulignent que la mesure de la réponse IFN-I au niveau nasal pourrait être utilisée comme marqueur d’une infection active en combinaison avec la détection du virus SARS-CoV-2 » , affirment les chercheurs.
Lorsque cette méthode relève qu’une personne est à risque, elle est rapidement prise en charge. Et dans le cas contraire, si celle-ci ne présente plus de risques de contamination, elle pourrait être exemptée de quarantaine.
D’après le journal Les Echos, depuis mai 2020, 1 patient sur 5 hospitalisé en réanimation ne possédait pas suffisamment d’IFN-I pour le détecter. Avec cette étude, les scientifiques ont prouvé que le corps produisait des auto-anticorps anti IFN-I agissant contre l’action antivirale de l’interféron.
Ce nouveau test ouvre des perspectives importantes et permet d’anticiper les formes graves de la maladie.
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