Covid-19 : des scientifiques créent un variant pour tenter de tuer… le Covid !
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Des scientifiques américains ont élaboré une version artificielle du Covid-19 afin d’éliminer le virus à l’origine de la pandémie mondiale. On vous explique tout.
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Une découverte importante qui nourrit l’espoir de détruire le SARS-CoV-2
À l’heure où vous lisez cet article, une version artificielle du coronavirus est mise au point dans un laboratoire américain. L’objectif du projet est évidemment d’utiliser ce variant artificiel pour détruire une bonne fois pour toutes le virus SARS-CoV-2. Dans la revue PeerJ, les scientifiques qui ont travaillé sur ces recherches expliquent son fonctionnement.
Ainsi, nous découvrons que lorsqu’un virus souhaite attaquer une de nos cellules, ce dernier s’agrippe à sa surface. Puis, il pénètre dans notre cellule pour y déposer son matériel génétique, en d’autres termes, son poison. Puis, il se reproduit en grands nombres grâce à des fines particules de virions. C’est son seul moyen pour continuer à exister.
C’est à cet instant qu’il est possible de s’interférer à la réplication, ce procédé qui permet au matériel générique de se reproduire. De ce fait, la version artificielle agira à ce moment-là pour venir « pirater » ce système de réplication. « Ces génomes défectueux sont comme des parasites pour les virus sauvages« , explique Marco Archetti, l’un des auteurs de l’étude.
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La piste d’un nouveau traitement contre la Covid-19 ?
Cette étude a été menée sur des cellules de singes. Résultats prometteurs. Après 24 heures, la quantité du virus sauvage se réduit de moitié. De plus, il semblerait que le virus synthétique ne puisse pas survivre sans le virus initial. Conclusion : les deux virus se volatiliseraient de notre cellule.
Cette découverte pourrait donc être un point de départ pour un nouveau traitement contre le Covid-19. Dans les mois à venir, d’autres essais scientifiques devront être réalisés. Cette fois-ci, ils seront accomplis directement sur des cellules pulmonaires humaines.
Ces prochains essais seront accomplis en premier lieu, sur la version alpha du virus, puis sur les différents variants. Les scientifiques se pencheront également sur les modes d’administration les plus efficaces.
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