Covid-19 : Ces départements où les contaminations sont en baisse
Alors que le variant Delta se propage et que la France connaît une quatrième vague épidémique, les chiffres de contaminations commencent à baisser dans certains départements. Comment expliquer cette nouvelle tendance ?
>>> A lire aussi : Alain Fischer fait une annonce inattendue sur la vaccination !
Des chiffres de contaminations en baisse dans certains départements
La situation épidémique en France est préoccupante. Des mesures ont été prises dans certains départements comme le retour du masque en extérieur. Le couvre-feu ferait partie des possibilités sur la table en cas d’aggravation de cette quatrième vague.
Toutefois, les courbes de certains territoires ont quand même baissé depuis quelques jours. Enfin une nouvelle encourageante ! Voici les départements qui ont vu leur taux d’incidence baisser ces derniers jours :
- Pyrénées Orientales
- Charente-Maritime
- Paris
- Aisne
- Cantal
- Somme
- Indre
- Nièvre
Toutefois, il faut rester prudent et voir si cette baisse s’étend sur la durée. Le médecin Réginald Allouche appelle à rester sur ses gardes : « Il ne faut pas baisser la pression, il faut qu’on l’assomme. Tant que ce ne sera pas fait, nous n’y arriverons pas » . Il explique cette baisse par un possible effet de la vaccination, qui s’est accéléré depuis les annonces du président sur le pass sanitaire. Le médecin appelle donc à continuer sur cette lancée.
Une rentrée plus tranquille ?
Pour d’autres départements, il s’agit davantage d’une croissance moins rapide que d’une baisse. Cela peut être bon signe mais il faudra bien observer les chiffres des semaines à venir pour savoir si nous connaîtrons une rentrée plus tranquille.
Comme l’explique, Yves Buisson, épidémiologiste et président de la cellule Covid-19 de l’Académie nationale de médecine, la rentrée dépendra de la vaccination et des potentiels clusters « dans les zones qui rassemblent beaucoup de vacanciers, comme ce qui s’est passé dans les Landes au début de l’été » .
Attention, la quasi-totalité de l’Hexagone reste pour le moment au rouge, soit avec un taux d’incidence supérieur au seuil d’alerte.
>>> A lire aussi : Vaccination obligatoire : seule solution face à la quatrième vague ?