Couples du même sexe : cette déclaration surprenante du pape François
Dans une lettre de réponse adressée à plusieurs cardinaux conservateurs, le pape François a assuré que les couples de même sexe pouvaient recevoir la bénédiction, tant qu’elle ne s’apparente pas à un mariage. La missive a été publiée ce 2 octobre par la Congrégation pour la doctrine de la foi.
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Cette déclaration surprenante du pape
S’il qualifiait l’homosexualité de « péché » en janvier dernier, le pape François a toutefois fait une surprenante déclaration. Dans une lettre de réponse adressée à plusieurs cardinaux conservateurs, il est revenu sur plusieurs points de controverses dans la communauté catholique (« dubias »), à propos desquels les cardinaux attendaient des réponses.
Parmi eux, la bénédiction des couples de même sexe, déjà pratiquée par certains prêtres frondeurs en Allemagne et en Belgique.
« L’Église peut-elle accepter comme une « bonne chose » des situations objectivement pécheresses, telles que des unions avec des personnes du même sexe sans s’écarter de la doctrine révélée ? » , questionnaient-ils.
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Une bénédiction qui ne doit pas « devenir une norme »
Dans sa lettre de réponse, le pape François reste ferme sur sa position vis-à-vis de l’homosexualité, mais explique que les hommes d’Église ne peuvent pas être « des juges qui ne font que nier, rejeter et exclure » .
Il ajoute : « Par conséquent, la prudence pastorale doit discerner de manière adéquate s’il existe des formes de bénédictions, demandées par une ou plusieurs personnes, qui ne véhiculent pas un concept erroné du mariage » .
L’occasion pour ce dernier de rappeler la définition du mariage selon l’Église catholique : « une union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme, naturellement ouverte à la procréation » .
Malgré tout, le pape a insisté sur la « charité pastorale » qui exige que certaines personnes dont les actes peuvent être « influencés » par des éléments ne relevant pas de leur responsabilité ne soient pas traitées comme de « simples pécheurs » .
Il a toutefois stipulé que ces demandes de bénédictions « ne doivent pas nécessairement devenir une norme« .
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