Coronavirus : une étude sur l’impact du maintien du premier tour des municipales sur la propagation du virus fait polémique !
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Juste avant le confinement, le gouvernement avait décidé de maintenir les municipales, avant de finalement annuler le second tour. Un maintien qui a alimenté la colère des Français, qui ont été nombreux à ne pas voter. Selon une étude publiée par Le Monde, la progression du virus n’aurait pas été accentuée avec le maintien des municipales.
Municipales : quand le maintien des votes anime la colère des Français !
Lors du premier tour des municipales, de nombreux Français ne sont pas allés voter. Pour cause ? Les restaurants, bars et boîtes de nuits ont fermé du jour au lendemain, sous décision immédiate du gouvernement, mais les municipales étaient maintenues. La peur de nombreux Français était trop importante pour se rendre au scrutin. Du côté de l’opposition, la décision de maintenir ces municipales n’a pas fait l’unanimité. Mais pouvons-nous certifier que les municipales ont permis l’accélération de la propagation du Covid-19 en France ? Récemment, Le Monde a publié une étude statistique révélant que le maintien du premier tour n’aurait pas accentué la propagation du coronavirus.
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Le coronavirus ne se serait pas développé grâce au maintien des municipales !
« Nous n’avons pas trouvé d’effets statistiques du niveau de participation dans chaque département sur les hospitalisations ultérieures pour Covid-19, mesurées localement. Dit autrement, ce n’est pas parce que les gens sont plus allés voter dans un département donné que la maladie s’y est propagé plus rapidement en matière d’hospitalisations » a expliqué Jean-David Zeitoun, coordinateur de l’étude statistique, au Monde. Cependant, l’étude ne démontre pas qu’aucune contamination n’a eu lieu lorsque les citoyens se sont rendus au scrutin.
L’étude s’appuie sur les données de participation du premier tour des municipales au niveau départemental, qui ont été comparées avec les données existantes sur la propagation du Covid-19 à l’échelle locale, comme le relate Le Point. Trois paramètres ont été pris en compte pour réaliser cette étude : la vitesse d’apparition des nouvelles hospitalisations, le nombre total d’hospitalisations à son plus haut niveau, et le moment où l’épidémie a commencé à diminuer, indique une nouvelle fois Le Point.
Source : Le Point
