Coronavirus : ce corps de métier de plus en plus contaminé… l’inquiétude grandit !
Depuis mardi midi, la France est en confinement. Le ministre de l’Intérieur a décidé de faire appel à 100 000 forces de l’ordre pour distribuer des amendes aux Français. Nombreux sont ceux qui ne respectent pas les mesures prises par le gouvernement. En première ligne face à la population, nombreux sont ceux qui sont contaminés par le Coronavirus.
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Coronavirus : les policiers en première ligne
Ils doivent faire respecter l’ordre sans être protégé. « Les policiers ne sont pas en risque » disait Christophe Castaner jeudi. Or, depuis le début du confinement, les policiers « tombent comme des mouches » nous apprend ActuParis. La raison ? Ils n’ont pas le droit d’avoir de masques de protection, ni de gants puisque le ministère en interdit le port« sur la voie publique ou à l’accueil du public ». Seuls les gestes barrières doivent être minutieusement respectés.
Actuellement, une brigade de police-secours (41 policiers) du 18ème arrondissement et 500 policiers de la sous-direction des transports sont placés en confinement. Au total, 10 000 policiers sont confinés sur les 150 000 policiers de France : « La moitié environ, soit 5.000, doit rester à la maison pour s’occuper des enfants. L’autre moitié, 5.000 encore environ est sous le coup des mesures de confinement. Sur ces 5000, 80 ont été testés positifs au coronavirus. Les autres sont arrêtés pour une durée de 14 jours à titre de précaution, car ils ont potentiellement été en contact avec des personnes testées positives » révèle RTL.
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Les précautions prises face au Coronavirus
Le syndicat des policiers Unsa s’insurge : « Nous ne sommes pas des super-héros […] Aller à la guerre sans arme, c’est une hécatombe ».
Les policiers avouent avoir du mal à se faire respecter. Sans protection, ils ne sont pas pris au sérieux et sont parfois menacés avec des phrases du type « Si tu t’approches, je te tousse dessus », révèle un policier.
Lundi, les policiers de Paris ont reçu une lettre du préfet de police leur ordonnant de mettre en place un service dégradé. C’est-à-dire qu’une moitié travaille, tandis que l’autre moitié est en confinement. À l’heure actuelle, beaucoup de policiers songent au droit de retrait et sont angoissés à l’idée d’aller travailler dans ces conditions.
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