Coronavirus: des gangs de Rio mettent en place des mesures strictes dans les favelas !
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Alors que le président Jair Bolsonaro refuse de mettre à l’abri les habitants brésiliens, les gangs d’une favela de Rio, la Cité de Dieu, prennent les choses plus au sérieux. En plus d’ordonner un couvre-feu, ils ont menacé de corriger strictement les comportements déviants des habitants. Une organisation se met en place et ça rigole pas.
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Face à l’inaction de Bolsonaro, les gangs prennent les choses en main
Alors que plusieurs états et villes prennent des mesures strictes pour endiguer l’épidémie, le Président brésilien refuse de prendre la situation au sérieux. Selon lui, le climat tropical du pays et la population très jeune sont des éléments suffisants pour ne pas céder à la panique.
De plus, le Président Bolsonaro accuse les médias d’hystériser la maladie. En effet, il compare les mesures prises par certaines autorités brésiliennes à des politiques de la « terre brûlée » , une technique militaire consistant à détruire toutes les ressources, infrastructures et mode de vie de la partie adverse.
Alors que pratiquement la moitié de la population mondiale doit respecter des consignes gouvernementales pour lutter contre l’épidémie, les brésiliens ne peuvent pas compter sur le Président pour prendre les choses en mains. C’est donc chaque état, ville et quartier qui s’organise. Dans les favelas, c’est les barons de la drogue qui règnent en maîtres. Les autorités ont du mal à pénétrer dans ces quartiers défavorisés, au vu de leur extrême dangerosité.
L’ordre règne dans cette favela
Dans la favela de la Cité de Dieu, à Rio de Janeiro, les gangs ont décidé d’endiguer l’épidémie. Le message est clair et sévère: « Nous imposons un couvre-feu parce que personne ne prend ça au sérieux » et« celui qu’on attrape en train de faire des conneries ou juste de se balader recevra une correction et servira d’exemple. Mieux vaut être à la maison et ne rien faire. Le message est passé » .
En effet, les bidonvilles sont des espaces de vie très précaires. Souvent, les familles cohabitent dans une même pièce. Les conditions d’hygiène y sont déplorables. Il est nécessaire de faire respecter des règles strictes pour éviter une propagation exponentielle de la maladie dans ces quartiers pauvres.
Selon Reuters, un médecin travaillant dans les bidonvilles a affirmé que les habitants sont en manque d’eau, depuis presque deux semaines. Le docteur Thamiris Deveza se demande comment vont faire les brésiliens des quartiers difficiles pour se protéger efficacement du virus, sans eau?
Comme partout dans le monde, l’épidémie continue de se développer. Les quartiers pauvres sont particulièrement fragiles face aux épidémies. Il est important de particulièrement les protéger.
Source: Konbini news.
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