Coronavirus en France : les rapatriés sont en quarantaine dans un centre de vacances !
La France rapatrie les habitants qui sont partis à Wuhan, épicentre chinois de l’épidémie Coronavirus. Ils sont déjà plus de 200 à être revenus. Une fois arrivés sur le territoire, ils ont été mis en quarantaine. Toutefois, ils sont dans un lieu plutôt sympa : un village-vacances à Carry-Le-Rouet. Comment occupent-ils leur journée, quelles mesures sont prises dans le centre de vacances ? Découvrez cette mise en quarantaine dans la vidéo ci-dessous:
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Le Coronavirus, épidémie dangereuse qui touche la Chine depuis Wuhan, a poussé la France à rapatrier ces ressortissants. L’Etat a réquisitionné le village-vacances de Carry-Le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône, pour accueillir ces rapatriés et les mettre en quarantaine quelque temps. Ce village-vacances est un lieu de vie agréable et avec beaucoup d’espace. A Carry-Le-Rouet, le centre de vacances peut accueillir jusqu’à 400 personnes. Il se situe à proximité d’une crique et de la Mer Méditerranée. Le gouvernement explique alors ce choix par sa volonté de ne pas enfermer les familles comme dans une prison alors qu’elles ne sont pas malades pour la plupart.
La mise en quarantaine suite au Coronavirus : entre mesures de sécurité et colonie de vacances
Un air de belles vacances dans ce club certes, mais avec des mesures de sécurité. Cet endroit se trouve loin des habitations et accessible par une unique route. L’Etat prévoit de confiner les rapatriés pendant deux semaines. Ils sont évidemment sous contrôle médical et portent des masques. Ils sont entourés de bénévoles de la Croix rouge, de médecins, de psychologues et d’infirmières.
Ces bénévoles proposent des activités aux résidents comme des parties de volley. Puis après un match, ils se font prendre la température pour voir si tout va bien. Un drôle de rythme de vie mais qui ne semble pas si déplaisant pour certains. Au micro de BFM, l’un d’entre eux expliquait donc être ravi d’enfin « se reposer face à la mer » . L’ambiance serait conviviale, telle une colonie de vacances. Les résidents sont libres de tout mouvement dans le centre. Ils n’ont cependant le droit à aucun contact avec l’extérieur et des gendarmes surveillent l’entrée.
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