Corée du Nord : Un nouveau « projectile » inquiétant lancé, une nouvelle guerre en approche ?
Missiles, armes nucléaires, ce sont des mots qui font peur en ces temps de guerre. En Ukraine, Vladimir Poutine semble avoir le doigt sur le bouton nucléaire mais il n’est pas le seul. Kim Jong-Un, président de la Corée du Nord, continue ses essais de projectiles. Le dernier en date a été recensé ce mercredi et est « non identifié » .
Encore un lancé de missile en Corée du Nord
Avec la guerre en Ukraine, la menace nucléaire n’a jamais été aussi grande. Des essais de tirs de missiles sont même orchestrés. Toutefois, si vous regardez encore plus loin à l’Est sur le globe, un autre dirigeant se montre dangereux. C’est évidemment Kim Jong-Un. L’homme a la tête de la dernière dictature du monde n’a de cesse que de lancer des missiles balistiques, présentés comme des essais.
Selon l’état-major de l’armée sud-coréenne, un nouveau projectile a été lancé en direction de l’Est depuis la Corée du Nord. Il serait toutefois « non identifié » . Pour le Premier ministre japonais, pays souvent dans la ligne de mire de la Corée du Nord, ce projectile pourrait être un « missile balistique » . Le lancement a été évalué vers 12h depuis Sunan et en direction de la mer du Japon.
Ces « essais » seraient déjà au nombre de dix depuis le début de l’année. Le plus inquiétant était peut-être un missile balistique intercontinental lancé en mars, capable d’atteindre les Etats-Unis.
En dépit de sévères sanctions internationales, la Corée du Nord continue ses essais. Kim Jong-un a même promis, lors du défilé militaire du 25 avril, de « renforcer et développer les capacités nucléaires de la nation à un rythme accéléré » . Il a ainsi ajouté : « Les armes nucléaires, symbole de notre force nationale et au centre de notre puissance militaire, doivent être renforcées en terme de qualité et de portée » .
Une nouvelle guerre ?
Le climat ne risque pas de s’améliorer. D’une part, la Russie pourrait chercher un soutien en Corée du Nord alors que le nouveau président sud-coréen va prendre ses fonctions le 10 mai et a promis de durcir le ton envers la dictature du nord.
Pour certains, ce missile doit être vu comme un avertissement car Pyongyang refusera la principale condition exigée par le nouveau dirigeant sud-coréen à savoir le renoncement à l’arme nucléaire. « Il y a de fortes chances pour qu’ils aient testé (mercredi) un missile pouvant être équipé d’une ogive nucléaire » , a déclaré à l’AFP Ahn Chan-il, chercheur spécialisé dans les affaires nord-coréennes.
Début avril, la sœur de Kim Jong-Un, très influente sur son frère, a laissé entendre que la Corée du Nord pourrait avoir recours à l’arme nucléaire sur sa jumelle du Sud qui selon cette dernière aurait pensé faire des attaques sur le territoire du Nord. La Corée dispose en plus d’un missile nommé « Le Monstre » , une immense arme qui serait le plus grand missile intercontinental au monde.