Confinement : Pourrez-vous faire garder vos enfants ?
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Depuis l’annonce d’Emmanuel Macron sur la mise en place d’un troisième confinement national et la fermeture des établissements scolaires, la garde des enfants par les assistantes maternelles vient d’être tranchée. Elles pourront toujours garder les enfants pendant les trois prochaines semaines.
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Une décision qui n’était « pas encore arbitrée » pour la garde des enfants par les assistantes maternelles
Ce mercredi 31 mars, le président de la République, Emmanuel Macron a annoncé l’élargissement du confinement au niveau national. Cette mesure a été accompagnée par la fermeture de l’ensemble des établissements scolaires, des crèches aux lycées. Au lendemain de l’allocution, Matignon a déclaré que les assistantes maternelles ne pourront pas garder les enfants, pendant les trois semaines de fermeture, afin d’être « en cohérence avec les crèches » .
En revanche, comme l’indique BFMTV, les assistantes maternelles auraient une exception concernant la garde des « publics prioritaires » . Comme les enfants du personnel soignant par exemple. D’autres personnes seraient concernées mais la liste des « public prioritaires » ne serait pas encore totalement définie.
Mais quelques heures plus tard, Matignon a rétropédalé concernant sa première décision. La suspension de l’accueil des enfants par les assistantes maternelles n’est « pas encore arbitrée » , a indiqué Matignon. La même source a ajouté que les gardes à domicile des enfants « ne sont pas concernées » par les nouvelles mesures.
Les assistantes maternelles pourront finalement travailler pendant les trois prochaines semaines
Une réunion a alors été organisée par Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles, ce vendredi 2 avril. Selon les informations de France Info, les assistantes maternelles vont être autorisées à garder les enfants pendant les trois prochaines semaines. Mais le gouvernement veut leur laisser le choix. Elles pourront continuer à travailler lors de ce confinement ou sinon elles seront placées en chômage partiel avec une indemnisation à hauteur de 80% de leur salaire.
La secrétaire confédérale de la CSAFAM (Confédération des syndicats d’assistants familiaux et assistants maternels), Nathalie Dioré, qui était présente à la réunion, a souhaité réagir à cette décision. « Il sera toutefois fait appel à la responsabilité des parents employeurs pour le recours à l’assistante maternelle en cas d’extrême nécessité » , a-t-elle déclaré à France Info.
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