Un collectif anonyme invite à s’en prendre aux forces de l’ordre : déjà plusieurs attaques sont à déplorer !
Récemment, plusieurs agents des forces de l’ordre ont été la cible de lettres de menaces envers eux et leur famille, indiquant que chaque coup porté sur un civil, un coup sera porté à un agent des forces de l’ordre. Plusieurs attaques et dégradations de domiciles sont déjà à déplorer. Des menaces que les autorités prennent au sérieux, comme l’indique 20 Minutes.
Les agents des forces de l’ordre (FDO) menacés : les autorités appellent à la plus grande vigilance
Alors qu’un collectif invite les citoyens à s’en prendre aux forces de l’ordre, les autorités prennent ces menaces au sérieux et demandent aux FDO de se montrer « discret dans la vie de tous les jours » et faire « remonter immédiatement toute situation de menace contre soi ou sa famille » , comme le rapporte 20 Minutes. Dans un second temps, la direction générale de la gendarmerie a envoyé une note à tous les employés des FDO concernant la protection des casernes, a indiqué une source à 20 Minutes. Des menaces qui ne sont donc pas prises à la légère par les autorités, qui s’inquiètent des représailles que pourraient subir les gendarmes, et policiers.
L’appel, qui a été lancé sur Twitter avec le compte @bleue1312, explique que « les violences policières appellent une réponse à la hauteur » . Le collectif est anonyme, selon la bio du compte Twitter, et lance cette révolte suite aux violences policières du 5 décembre dernier, lors des manifestations contre la réforme des retraites.
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Une multiplication des actes « anti-flics »
Jeudi dernier, des CRS ont reçu des lettres de menaces à leur domicile, où les agresseurs menaçaient de s’en prendre à leur famille « Pour chaque citoyen blessé, ce sera un membre de famille de FDO qui subira les mêmes préjudices et sans remords » indiquent les auteurs. Samedi dernier, un policier habitant à Pontault-Combault, a retrouvé sa porte de domicile taguée de slogans anti-police, indique 20 Minutes. « Un flic suicidé, à moitié pardonné » pouvait-on lire sur la porte du policier. Mais ces violences dépassent la capitale : à Bordeaux, 16 personnes ont été mises en examen. Âgées de 19 à 45 ans, ils sont soupçonnés d’avoir préparé « des actions contre les forces de l’ordre lors d’une manifestation » , suite à la découverte « des bouteilles d’acide chlorhydrique, des mèches et des boules d’aluminium » afin de produire des cocktails Molotov, relate une nouvelle fois 20 Minutes. Les suspects étaient des militants de l’ultra-gauche.
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