La clé d’étranglement finalement autorisée pour les forces de l’ordre
L’affaire George Floyd a sacrément secoué le monde entier. À tel point que récemment, Christophe Castaner avait promis l’interdiction de la clé d’étranglement. Sauf que finalement, il semblerait que cette technique soit maintenue en attendant d’en trouver une autre.
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Clé d’étranglement : du remue-ménage dans les forces de l’ordre françaises !
Avec l’affaire George Floyd, ce sont de vieilles blessures qui ressurgissent en France avec l’affaire Adama Traoré. Alors évidemment, les forces de l’ordre sont immédiatement pointées du doigt et avec elles, le Ministre de l’Intérieur. D’ailleurs, récemment, Christophe Castaner décide d’interdire la clé d’étranglement comme mesure dissuasive.
C’est ainsi qu’il envoie un courrier aux forces de l’ordre pour confirmer que cette technique est jugée « dangereuse » et qu’elle ne sera plus enseignée à l’école de police. Néanmoins, il semblerait que ce lundi 15 juin, le directeur de la police nationale confirme qu’elle sera encore utilisée « avec mesure et discernement », le temps de trouver une technique alternative. D’ailleurs, un groupe de travail est d’ores et déjà formé et rendra ses conclusions en septembre.
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Une technique d’interpellation controversée
Alors évidemment, avec les images chocs de l’arrestation de George Floyd, la clé d’étranglement est une technique d’arrestation qui devient largement controversée. C’est la raison pour laquelle, le Ministre de l’Intérieur décide de suspendre ce type de pratique ou du moins, arrêter son enseignement à l’école de police. Et si d’abord, il voulait la supprimer, il semblerait qu’en réalité, un groupe de travail soit en train de se pencher sur une autre technique d’interpellation alternative.
En tous les cas, c’est ce que confirme Frédéric Veaux, le directeur de la police nationale. Du côté du gouvernement, les proches assurent qu’il n’y a pas de « rétropédalage » mais qu’au contraire, il existe une réelle volonté d’arrêter cet enseignement à l’école de police. D’ailleurs, dans son courrier, Christophe Castaner s’exprime au futur et ne précise pas non plus quand cette technique cessera d’être enseignée ou interdite.