Michel Sardou et Booba : le clash improbable ! Alerte au choc générationnel !
Duel au sommet de l’industrie musicale française, ou presque. Dans le coin gauche : Michel Sardou, 72 ans, cinquante années de carrière, 26 albums, plus de 100 millions de disques vendus, deuxième plus gros vendeur de disques en France derrière Johnny Hallyday. Dans le coin droit : Booba, 42 ans, pilier du rap français, connu notamment pour sa propension à monter des clashs contre ses concurrents dans le hip-hop (La Fouine, Rohff, Kaaris,…). Aussi improbable que cela puisse paraître, le ton montre ces derniers jours entre les deux vedettes de la musique en France. Mais pas question pour autant de se bagarrer dans le hall de l’aéroport d’Orly…
Michel Sardou : ses critiques contre le rap énervent Booba
Sur la lancée de son interview surréaliste, un brin réactionnaire accordée début septembre sur RTL, Michel Sardou poussait un nouveau coup de gueule le 8 septembre dernier dans l’émission 20h30 le dimanche sur France 2. Interrogé sur la musique actuelle et sur l’industrie du rap, qui génère aujourd’hui les plus grosses ventes d’albums, l’interprète des Lacs du Connemara a livré le fond de sa pensée. « Ce que j’aime dans le rap, c’est le système rythmique, c’est formidable. Ce que je n’aime pas c’est le rap violent, agressif. Je n’aime pas le rap qui en veut à quelqu’un » déclarait ainsi le chanteur de 72 ans. Ces critiques n’ont pas forcément plu au « Duc de Boulogne » , qui s’est visé par ces propos.
Booba ressort les paroles d’une vieille chanson de Sardou
Vexé par ces remarques, Booba s’est empressé de fouiller les archives de la chanson française pour répondre au chanteur populaire. Le rappeur, très actif sur les réseaux sociaux, a donc publié des extraits de la chanson « Je suis pour » , chantée par Sardou en 1976, dans sa story Instagram.
En pleine affaire Patrick Henry, le chanteur était accusé de faire l’apologie de la peine de mort dans ce titre, dont les paroles très violentes, ont été exhumées par B2O : « Tu as volé mon enfant / Versé le sang de mon sang / Aucun dieu ne m’apaisera / J’aurai ta peau / Tu périras / Tu m’as retiré du cœur, et la pitié et la peur / Tu n’auras plus besoin d’avocat / J’aurai ta peau, tu périras / Tu as tué l’enfant d’un amour, je veux ta mort / Je suis pour. » Inattendu.