Clap de fin pour Quotidien ? L’émission fait face à de lourdes accusations
Ce lundi 23 septembre 2024, nos confrères de Télérama ont dévoilé une enquête à charge sur l’émission Quotidien. D’anciens employés dénoncent l’attitude des deux producteurs, Laurent Bon et Yann Barthès.
Des déclarations qui pourraient lourdement impacter l’avenir de l’émission.
L’émission Quotidien dans la tourmente
L’émission de Quotidien ne serait-elle pas aussi « good vibes » qu’elle veut laisser l’entendre. Dans une récente interview attribuée à La tribune dimanche, Yann Barthès avait fait savoir que les équipes en coulisses s’entendaient très bien : « On s’entend tous très bien, à la rédaction. On s’amuse et on essaie d’amener de la légèreté, car l’ambiance est vraiment plombante en ce moment ».
Mais la réalité a l’air tout autre comme le révèle une enquête publiée lundi 23 septembre 2024 par Télérama. Selon ce rapport, plusieurs cas de mal-être au travail, de gestion déficiente, et même des accusations de harcèlement ont été soulevés.
Un ancien cadre, souhaitant rester anonyme, décrit le programme présenté chaque soir par Yann Barthès, qui attire en moyenne deux millions de téléspectateurs, comme une « machine exigeante, dotée de moyens considérables, mais capable d’épuiser ses collaborateurs ».
Plusieurs collaborateurs ont démissionné
Un incident récent cité dans l’enquête met en lumière cette situation : un graphiste a été remercié après avoir pris part à une grève des intermittents d’une heure.
La direction lui aurait reproché d’avoir « compromis la diffusion » de l’émission. De son côté, Bangumi, la société de production cofondée par Yann Barthès et Laurent Bon, affirme par l’intermédiaire d’une responsable qu’elle veille au bien-être de ses équipes.
Néanmoins, certains salariés évoquent des conditions de travail difficiles, allant jusqu’à provoquer des dépressions. Selon Télérama, au moins quatre employés, dont les anciens chroniqueurs Éric et Quentin, auraient saisi les prud’hommes, mais des accords confidentiels auraient mis fin aux procédures.