Tariq Ramadan : Cinquième mise en examen pour viols !
Jeudi 22 octobre, la justice à décidé pour la cinquième fois, de mettre en examen l’intellectuel Tariq Ramadan pour viols.
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Un témoignage décisif
Elle a été l’une des premières accusatrices du théologien. Mounia Rabbouj avait porté plainte pour viols en mars 2018. La justice vient de placer Tariq Ramadan en examen suite à cette plainte. Selon cette ancienne escort-girl, l’intellectuel musulman l’aurait violé à neuf reprises en France, à Londres et à Bruxelles, entre 2013 et 2014.
Le parquet de Paris avait demandé, dès 2018, que Taria Ramadan soit mis en examen, mais les juges avaient suspendu leur décision. Néanmoins, le témoignage de Mounia Rabbouj a été un vrai déclencheur dans l’affaire. C’est grâce à ses accusations que Tariq Ramadan, détenu alors en prison, avait reconnu avoir eu des relations extra-conjugales « consenties ». Il avait jusqu’alors nié en bloc d’avoir couché avec d’autres femmes.
Une confrontation prochainement
À la fin de l’audience, les deux partis, Tariq Ramadan et Mounia Rabbouj, se sont exprimés à travers leurs avocats respectifs. Pour Mes Nabila Asmane, Ouadie El Hamamouchi et Philippe Ohayon, les avocats de Tariq Ramadan « il n’y a aucun élément nouveau ». Selon eux, « c’est une mise en examen de pure forme pour pouvoir organiser prochainement la confrontation ». « Ce n’est pas la parole de Tariq Ramadan contre celle de cette femme, c’est cette femme contre ses propres mensonges graves et concordants » .
Du côté de Me Eric Morain, l’avocat de Mounia Rabbouj, l’heure est plutôt à la réjouissance. « C’est évidemment une satisfaction et un tournant fort. Les investigations ont démontré combien la parole de ma cliente était aussi fiable que constante ». C’est la cinquième femme qui voit sa plainte pour viols contre Tariq Ramadan, aboutir à sa mise en examen. L’ancien professeur de l’université d‘Oxford a également une affaire en cours pour diffamation. Il est accusé d’avoir écrit dans son livre « Devoir de vérité » 84 fois, le nom et prénom d’une de ses accusatrices. La mise en délibéré se fera le 6 novembre prochain.
Source : La Provence
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