Mort de Christophe Dominici : Les analyses toxicologiques ont parlé !
Lundi 7 décembre, le parquet de Nanterre révélait les résultats des analyses toxicologiques effectuées sur Christophe Dominici, l’ancien rugbyman décédé dans des circonstances encore floues, le 24 novembre.
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Pas de stupéfiants ni d’alcool
Depuis le 24 novembre, le monde du rugby est en deuil. Christophe Dominici, 48 ans, est mort, victime d’une chute d’une dizaine de mètres. Les circonstances de sa mort sont encore floues, sa femme ne croyant pas à la thèse du suicide. Le parquet de Nanterre, chargé d’éclaircir les circonstances du décès de l’ancien rugbyman, révèle les résultats des analyses toxicologiques lundi 7 décembre.
« Les premiers résultats des analyses toxicologiques indiquent l’absence de produits stupéfiants ou d’alcool dans le sang de la victime« . Par contre, des traces de « médicaments psychotropes en concentration peu élevée » ont été trouvées. Ces traces proviendraient de somnifères ou d’anxiolytiques.
Christophe Dominici victime de troubles
Néanmoins, le parquet de Nanterre a conclu que ces analyses « ne permettent pas d’en savoir plus sur la cause volontaire ou non de la chute de la victime« . Le journal sportif l’Équipe, qui a récupéré les résultats toxicologiques, partage le témoignage inquiétant d’un proche de l’ancien rugbyman. Quelques jours avant, l’ancien rugbyman a été victime d’une « bouffée délirante ». Celle-ci serait due au manque de sommeil.
« Il se disait notamment poursuivi par des hommes en uniforme et armés, qu’il assimilait à des policiers d’une brigade anti-criminalité ou des gendarmes de l’unité d’élite du GIGN » . Christophe Dominici a été enterré dans le caveau familial, le 4 décembre, à Hyères, aux côtés de sa soeur ainée, décédée lors d’un accident de voiture.
Source : L’Équipe
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