Ce chirurgien inventait des maladies à ses patients pour gagner de l’argent en les opérant !
Ce chirurgien est tout ce que la médecine peut trouver de pire. Pour gagner de l’argent, il inventait des maladies à des patients en bonne santé. Il a pratiqué des dizaines d’opérations inutiles dans le but de gagner plus d’argent. Malheureusement, ces opérations laissent des séquelles irrémédiables à ses victimes.
Il pratiquait des ablations du seins inutilement
Le procès de Ian Paterson qui vient de commencer au tribunal de Nottingham, en Angleterre, va durer 10 semaines. Il est accusé d’avoir exagéré ou tout simplement inventé des risques de cancer à 10 patients, qui demandent réparations. Parmi ses victimes, il y a une jeune femme de 25 ans qui est aujourd’hui incapable d’allaiter son enfant car il lui a enlevé les canaux lactifères. Après avoir détecté des cellules cancérigènes dans les glandes, il lui a conseillé de les faire enlever, ce qu’elle a fait deux jours après.
Ses opérations laissent des séquelles irréversibles
Un homme de 42 ans a subi une double mastectomie alors qu’il n’y avait aucune preuve que les cellules anormales se transformeraient en cancer. Judith, 47 ans, avait selon le Dr Paterson une maladie rare qui nécessitait aussi une double mastectomie (une ablation des deux seins). L’opération inutile lui a en plus causé d’autres soucis médicaux. Après son ablation, elle s’est rendue 94 fois à l’hôpital, en 12 mois.
Aucun chirurgien raisonnable n’aurait pratiqué ces opérations
Les raisons pour lesquelles le chirurgien pratiquait les opérations ne sont pas encore claires. Le jury « espère » qu’il était motivé par l’argent et non par une autre tendance plus sadique. Il est accusé d’avoir causé 20 blessures irrémédiables à 9 femmes et un homme, entre 1997 et 2011. L’homme aux apparences parfaites était très expérimenté et reconnu dans la profession. Il réfute totalement toutes les accusations et justifie chacune de ses opérations. Selon lui, si certaines interventions étaient peut-être top hâtives, elles n’en restaient pas moins utiles car il y aurait pu y avoir un risque qu’un cancer finisse par se développer. Les experts appelés à la barre sont formels, aucun chirurgien raisonnable n’aurait pratiqué ces opérations.
L’issue du procès dira quelles sanctions la cour prévoit pour l’homme qui a charcuté ses patients. En attendant, les victimes attendent une réparation financière, puisqu’il est impossible de faire marche-arrière concernant les membres qu’on leur a enlevés.