La chirurgie des tétons fureur aux États-Unis et commence à inquiéter les professionnels de la santé
Outre-Atlantique, la chirurgie des tétons commence à faire beaucoup parler d’elle et alerte même certains professionnels de la santé.
La chirurgie des tétons, une répand
Selon le chirurgien plasticien new-yorkais Norman Rowe, c’est une tendance qui devient de plus en plus inquiétante. En effet, ces derniers mois, il voit régulièrement débouler des jeunes femmes de 25 ans qui souhaitent faire appel à la chirurgie des tétons. La demande aurait même été multipliée par quatre ! « Les patientes aussi veulent revêtir des robes transparentes, et cela les conduit à porter un regard plus critique sur leurs tétons. »
En cause, un certain nombre de célébrités que l’on voit régulièrement défiler sur les tapis rouges sans soutien-gorge. On pense notamment à Bella Hadid, Kendall Jenner ou encore Rihanna. Mais, elles sont loin d’être les seuls à avoir adopté la tendance braless.
La chirurgie des tétons, véritablement tendance
La tendance brasless « sans soutien-gorge » est apparue il y a peu, en guise de mouvement contestataire. En effet, il vise à afficher clairement une certaine forme de libération, de manière à replacer les hommes et les femmes à égalité. Et comme chef de file, nous retrouvons la belle Emily Ratajkowski qui avait fait sensation lors de la manifestation contre la nomination de Brett Kavanaugh.
Il n’en fallait pas plus pour qu’une véritable mode voit le jour. Toujours selon le docteur Rowe, on constate une augmentation de 30 % des demandes de chirurgie des tétons au niveau des aréoles en 2016. Mais , il y aurait également une forte hausse des demandes d’injections pour que les tétons pointent en permanence. « Certaines femmes me demandent expressément qu’ils soient saillants sous leur maillot de bain, » explique le chirurgien.
Un phénomène qui ne toucherait que les États Unis pour le moment. En effet, Richard Abs, praticien marseillais et secrétaire général du Syndicat national de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique explique : «Si demande il y a, elle reste très faible, anecdotique.»