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La chienne traînée au sol à Bobigny va mieux, elle reçoit déjà des demandes d’adoption !

Publié par Charlene le 13 Fév 2018 à 13:44
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On vous donne des nouvelles

L’histoire avait fait grand bruit ces derniers jours. En effet, un American straffordshire de 3 ans avait été la malheureuse victime de sévices humains à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Elle avait été attachée à une moto-cross et traînée au sol à grande vitesse. Les auteurs des faits avaient eu la merveilleuse idée de filmer la scène pour l’envoyer à leurs followers Snapchat. Avec en commentaire, quatre smileys qui se fendaient bien la gueule. Aujourd’hui, les tortionnaires de l’animal doivent en effet bien rire de là où ils sont. La mobilisation des internautes, de plusieurs associations de protection animale ou encore de la Police Nationale avait permis de retrouver les coupables.

 

La vidéo du jour

Gucci a touché toute la France

Il s’est avéré que la chienne s’appelle Gucci et qu’elle appartenait à un jeune du quartier, mineur. Ce dernier a d’ailleurs été placé en garde à vue, mais aurait été mis hors de cause. Aujourd’hui, nul ne sait si celui-ci pourra ou non récupérer son chien. Gucci a reçu des soins et se trouve actuellement dans un refuge de Morainvilliers. Elle avait la peau du ventre arrachée, les pattes et le visage ensanglantés… Et était bien évidemment traumatisée. Nombreux sont ceux qui furent touchés par l’histoire de Gucci et qui téléphonent au refuge. Ce dernier aurait même déjà reçu beaucoup de propositions d’adoption pour la chienne ! Une chance que celle-ci aille mieux et que les coupables aient été retrouvés.

Et les coupables, parlons-en

Le coupable (le conducteur de la moto), un homme de 20 ans résidant à Drancy chez ses parents, sera jugé en mars prochain pour les faits qui lui sont reprochés. Il sera maintenu en détention jusqu’à la date du procès. La défense souhaite une expertise médicale qui appuierait la thèse d’une « déficience mentale ». Et même s’il n’est nul besoin d’expertise pour savoir que c’est un abruti fini, « une altération du discernement permettrait d’expliquer ces faits » d’après son avocat, Me Quentin Mycinski. Si la « déficience intellectuelle » est avérée, il ne fait aucun doute que la justice sera plus souple avec ce barbare. Car pour rappel de l’article 122-1 du code pénal : « N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. » Bravo, Me Mycinski.

maltraitance animale
Crédit photo / photo à la une : DR

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