Une partie de chasse tourne mal : les chasseurs abattent un cerf dans le jardin d’un particulier…
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Les accidents de chasse se multiplient
Il y a quelques jours à peine, un chasseur avait fait la Une des news en raison d’un accident de chasse mortel. En effet, ce dernier avait cru apercevoir un cerf et avait en réalité abattu une soixantenaire dans son jardin. Ce samedi 21 octobre s’est produit un acte assez similaire, sauf que cette fois-ci, c’est bien le cerf qui a été abattu… directement dans le jardin d’un particulier. Les faits se sont produits dans l’Oise, à Lacroix-Saint-Ouen, entre deux manifestations anti-chasse qui se tenaient d’ailleurs ce jour-là. Le cerf apeuré a du vouloir s’abriter dans le jardin de ce particulier. Les braconniers chasseurs ne lui auront laissé aucun répit durant cette chasse à courre.
Le maire de la commune réagit
Le tireur, Alain Drach, président de la Futaie des Amis, explique avoir tiré parce qu’ils savaient que les propriétaires du domicile étaient absents. Cela n’en reste pas moins une honte sachant qu’ils auraient pu revenir plus tôt et se trouver sur le chemin des chasseurs. Le tireur explique également que l’animal était coincé et devenait dangereux. Et que les chasseurs se retrouvent alors responsables d’un animal blessé dans ce genre de situation. D’où la décision de l’abattre, sous les yeux ébahi des voisins. L’animal fut ensuite traîné dans les bois. Le maire Jean Desessart est profondément choqué.
Les chasseurs pensent être dans leur bon droit
En effet, un arrêt municipal interdit pourtant la chasse à courre sur le territoire de la commune de Lacroix-Saint-Ouen. Les chasseurs sont quant à eux persuadés de ne pas être en tort. Pour eux : « c’est comme tuer un cochon dans sa ferme ». Des faits qui ne feront qu’amplifier l’animosité des anti-chasse. Ils manifesteront d’ailleurs le 28 octobre prochain à Saint-Jean-aux-Bois. Voici leur message : « Nous souhaitons dénoncer cette pratique archaïque. Et nous devons nous montrer pacifiques pour être entendus. Nous ne souhaitons pas d’affrontement. Notre combat contre la chasse à courre n’est pas une extravagance de végans extrémistes, mais l’expression démocratique de la population locale dont nous faisons partie ».
