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« C’est pas moi le cyclone » : Pris à partie par les Mahorais, Emmanuel Macron s’emporte (vidéo)

Publié par Elodie Gros-Désir le 20 Déc 2024 à 13:19

Arrivé à Mayotte, Emmanuel Macron s’est heurté à la colère de la population éprouvée par le passage du cyclone Chido.

Mayotte, dévastée par le cyclone Chido

Le cyclone les a traumatisés. Pour cause, Chido a non seulement laissé derrière lui un paysage dévasté, mais a aussi emporté dans son sillage une trentaine de personnes. D’importants dégâts matériels et humains qui laissent une population marquée par le désespoir. Face à l’urgence de la situation, Emmanuel Macron s’est rendu sur le territoire pour rassurer les Mahorais et les informer des mesures à venir.

Contre toute attente, la venue du chef de l’État sur le territoire a provoqué de vives réactions. Accueilli par des manifestants en colère, Emmanuel Macron ne s’est pas laissé démonter. Un temps conciliant, il a très vite perdu patience et remis à leur place ceux qu’il a identifiés comme étant « des militants politiques ».

« Est-ce qu’on devait attendre le cyclone pour votre présence ? On en a marre ! », lance une personne présente dans la foule ce 19 décembre. « Macron, démission ! », scandent plusieurs jeunes. « Demain, toi tu repars et nous on galère », fait remarquer un autre. Autant de reproches qui n’ont pas manqué d’agacer le principal concerné.

Colère d'Emmanuel Macron
© Maroc Diplomatique

Les Mahorais en colère : Emmanuel Macron s’emporte

Et alors qu’il a commencé son discours en promettant, entre autres, des indemnisations aux personnes non-assurées, des moyens pour une reconstruction rapide ou encore la construction d’un hôpital militaire dès vendredi, Emmanuel Macron s’interrompt. « Eh, est-ce que vous m’écoutez ? Est-ce que vous voulez que j’essaie de vous expliquer un peu ce qu’on fait ? », s’impatiente-t-il.

Ce à quoi une personne lui répond : « Non, tu racontes des salades ! ». « Si je racontais des salades, je ne serais pas là », rétorque le président. « J’aurais pu aller me planquer, mais je suis là, parmi vous ».

Une stratégie d’apaisement qui n’aura pas su calmer les esprits. Et alors que les reproches continuent de fuser pendant sa prise de parole, Emmanuel Macron sort de ses gonds. « C’est insupportable ce que vous vivez depuis six jours, mais c’est pas moi le cyclone ! Je ne suis pas responsable », lâche-t-il.

Et de reprendre : « Ça ne m’a pas échappé [la présence de militants politiques, ndlr], je ne suis pas un lapin de six semaines. Moi, je ne suis pas là pour faire de la politique. […] je suis là pour prendre un peu de la colère parce que c’est mon rôle et ma fonction ».

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