« Cela me hante » : l’institutrice de la petite fille trisomique défenestrée a été condamnée
Alors que nous apprenions il y a peu que Dieudonné a été condamné, un autre jugement vient d’être rendu ! Celui de l’institutrice de l’écolière trisomique qui avait été défenestrée par son camarade psychotique en 2015. Cette dernière a, en effet, été condamnée en appel mardi 3 mai à 4 mois de prison avec sursis. Elle est accusée d’homicide involontaire.
Une institutrice condamnée après qu’une petite fille trisomique ait été défenestrée !
Alors que Benjamin Ledig se demande s’il va bientôt aller en prison, une institutrice est désormais fixée sur son sort ! En 2015, la petite Laly, huit ans, chutait d’une hauteur de cinq mètres dans un établissement d’enseignement général, qui accueille des enfants atteints de handicaps psychomoteurs ou bien encore de troubles du comportement.
Au moment du drame, la petite avait quitté la salle de cours afin de rejoindre la salle de jeu attenante où se trouvait un petit garçon… Loin des yeux de l’institutrice ! Et c’est cette absence dont est accusée la professeure. Étant donné qu’il s’agit d’une faute caractérisée. Comme le considère d’ailleurs la Cour d’appel de Bordeaux.
« Le garçon devait toujours être sous une surveillance accrue ! »
Alors que le plus vieux condamné au monde vient d’être exécuté… La Cour d’appel de Bordeaux a également demandé le versement, par l’État, de plus de 132.000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral. Mais aussi pour couvrir les frais d’obsèques. Cela viendra d’ailleurs en déduction des sommes déjà allouées par la justice administrative auparavant. Qui avait condamné l’aide sociale à l’enfance à des dommages et intérêts. Pour Me Pierre-Daniel Lamazière, avocat de la famille de la petite Laly, cette décision va pouvoir apporter un peu de sérénité à la famille.
Fin mars, l’enseignante et directrice de l’école Elisabeth Jaccard, a déploré ne pas avoir vu les enfants dans la pièce d’à côté. « Cela me hante » avait-elle déclaré avant d’éclater en sanglots, affirmant n’avoir absolument rien entendu alors qu’elle regardait le travail des autres élèves. Pour l’avocate, la directrice ne pouvait ignorer que le petit garçon avait besoin d’une surveillance accrue. Notamment que l’enfant avait déjà roué de coups la fillette trisomique au motif que celle-ci était plus petite que lui.
Source : Le Parisien