Affaire Jubillar : L’avocate de Cédric dénonce « la fabrication d’un coupable »
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Cédric Jubillar passe ce mardi 6 juillet devant la cour d’appel de Toulouse. Pour cause, ses avocats ont fait une demande de remise en liberté suite à sa détention provisoire. L’un d’entre eux, maître Emmanuelle Franck a décidé de prendre la parole auprès de France Info pour donner son ressentiment au sujet de la justice dans cette affaire.
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L’avocate de Cédric Jubillar pointe du doigt le comportement de la justice
Ce mardi 6 juillet est un jour décisif pour Cédric Jubillar. En effet, le principal suspect dans l’affaire sur la mystérieuse disparition de son épouse, passe devant la cour d’appel de Toulouse concernant sa demande de remise en liberté. Pour rappel, il a été placé en détention provisoire à la prison de Seysses après avoir été mis en examen le 18 juin dernier pour « homicide involontaire sur conjoint » .
Mais ses trois avocats ne sont pas du tout satisfaits du traitement infligé à leur client. Pour l’un d’entre eux, maître Emmanuelle Franck, la justice effectuée à l’encontre du jeune homme de 33 ans « donne le sentiment de la fabrication d’un coupable » , a-t-elle déclaré à France Info, ce mardi 6 juillet. De plus, elle ne comprend pas cette « volonté de dépeindre un Cédric Jubillar tyran domestique, pervers narcissique, vivant au crochet de son épouse alors même que les éléments objectifs du dossier démontrent tout l’inverse » .
« Vous n’avez absolument aucune trace de sang nulle part »
Durant son entretien pour France Info, l’avocate du mari de Delphine Jubillar a également déploré le comportement du procureur de la République de Toulouse lors de la conférence de presse, organisée pour annoncer la mise en examen de Cédric Jubillar. Pour Emmanuelle Franck, ce magistrat « a porté une atteinte intolérable à la présomption d’innocence en égrainant un certain nombre d’éléments dont la plupart étaient tantôt parcellaires tantôt inexacts, en ne prenant absolument aucune précaution » .
À quelques heures du verdict concernant sa demande de remise en liberté, Cédric Jubillar nie toujours toute implication concernant la disparition de son épouse, survenue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn). D’ailleurs, son avocate a rappelé qu’il existe, pour le moment, aucune preuve concrète qui incrimine le jeune homme de 33 ans. « Vous n’avez absolument aucune trace de sang nulle part, aucune trace de nettoyage, aucune trace de lutte, aucune trace de transport » , a-t-elle également déclaré à France Info.
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