Canicule : la ville la plus mortelle d’Europe en cette période se trouve en France
The Lancet Planetary Health a publié une étude afin de déterminer quelle ville européenne représenterait le plus de risques de mourir à cause de la chaleur en cas de canicule. En somme, Paris serait l’endroit le plus mortel en Europe lors des épisodes caniculaires.
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Paris, ville à haut risque en cas de canicule
Si les premières chaleurs ont pu nous donner le sourire, aujourd’hui le sentiment est plus que partagé. Dépassant les 25 °C, la moyenne des températures maximales marque ce début de mois de juin 2023 comme étant « le plus chaud jamais enregistré », d’après le service européen Copernicus.
Alors que la capitale a connu un record de 21 jours sans pluie, ce qui n’était pas arrivé depuis 74 ans, il serait grand temps de s’activer contre le réchauffement climatique.
Bien qu’Emmanuel Macron ait récemment demandé à faire « une pause sur les réglementations environnementales », en attendant, les périodes de sécheresse précoces s’intensifient et la nouvelle qui suit n’est pas des plus rassurantes.
Parue dans la revue The Lancet Planetary Health en avril 2023, une étude portant sur la mortalité liée aux épisodes de canicule et de froid extrême en Europe a démontré que Paris serait la ville européenne où l’être humain aurait le plus de chances de mourir durant ces intenses vagues de chaleur.
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Pourquoi la capitale représente un si grand risque ?
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont ainsi analysé la situation de 854 villes parmi 30 Etats d’Europe, et ce, sur une période située entre 2000 et 2019. Indiquant que le froid tue 203 620 personnes par an, l’étude a souligné que les périodes de canicule était la cause de 20 173 décès comme le rapporte Le Point.
Dans la capitale française, il faudrait donc multiplier par 1,6 en moyenne le risque de mourir de chaud par rapport aux températures qualifiées « de confort ».
« Cela peut s’expliquer par le fait que c’est une agglomération très exposée à l’effet d’îlot de chaleur urbain (ICU), qui provoque une forte élévation de la température en été », a expliqué Pierre Masselot, l’un des auteurs de l’étude.
Et si la ville de Paris posséderait des écarts de température important avec les zones rurales, « jusqu’à 10 °C lors de la canicule exceptionnelle de 2003 » d’après l’Institut Paris Régions, d’autres raisons justifient un tel phénomène.
« C’est le manque de végétation et aussi la couleur du goudron ou des matériaux qui sont très sombres et absorbent la chaleur », a ajouté le chercheur. De quoi inviter à se poser les bonnes questions.
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