Belfort: une femme commet l’impensable envers ses collègues aide-soignants
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Plusieurs aide-soignants de l’hôpital Nord Franche-Comté accusent l’une de leur collègue de les avoir drogué. Auparavant suspicieux, ils l’ont finalement surprise en train d’injecter du liquide dans leurs boissons à l’aide d »une seringue.
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Des aide-soignants soupçonneux
Une enquête pour empoisonnement a été ouverte dans l’hôpital Nord Franche-Comté situé à Belfort. En 2019, une aide-soignante du service de réanimation fait un malaise, ivre. En fouillant dans son sac pour lui venir en aide, ses collègues y ont trouvé des seringues prêtes à l’emploi. C’est à cet instants qu’ils ont fait le rapprochement avec plusieurs événements survenus juste avant.
Depuis plusieurs semaines, plusieurs aide-soignants du service de réanimation disaient se sentir mal. Certains avait même été victimes de malaises. Mais une fois arrivés chez eux, ils se sentent beaucoup mieux jusqu’au lendemain en revenant au travail. C’est alors que plusieurs d’entre eux décident de placer une caméra face au réfrigérateur soupçonnant un empoisonnement. « On a croisé les dates où on se sentait mal avec le planning du service et il a fallu se rendre à l’évidence : à chaque fois que cela se produisait, il y avait toujours la même personne de service » témoigne l’un d’entre eux.
Une collègue à l’origine des empoisonnements
Quelque temps après, leurs soupçons se confirment. « On y voit une aide-soignante de notre équipe ouvrir nos bouteilles et y verser un liquide à l’aide d’une seringue » explique une victime à l’Est Républicain. « Elle aurait dit, lorsqu’elle a été interrogée, que c’était de l’eau bénite pour nous protéger » poursuit-elle. Sous le choc, ses collègues n’en reviennent pas en découvrant l’identité de leur empoisonneuse « C’était quelqu’un de prévenant, de très compétent dans son travail, très rigoureuse, qui venait m’aider lorsque je n’allais pas bien ».
L’empoisonneuse présumée a perdu son poste et immédiatement été exclue de la Fonction Publique. « Les soignants concernés par les faits ont été accompagnés par l’hôpital dans leur dépôt de plainte et sur le plan psychologique pour ceux qui le souhaitaient » a communiqué l’hôpital. L’enquête ouverte depuis l’été 2019 est toujours en cours.
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