Barbie : de nouvelles poupées en fauteuil roulant et avec des prothèses !
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Ah Barbie. La blonde peroxydée par excellence, taille de guêpe et gros nénés. On connait. Sauf que ça c’était avant (ou presque). Aujourd’hui, Mattel sort enfin une Barbie en fauteuil roulant et une autre qui porte une prothèse. Et ça fait du bien !
Barbie : place à l’inclusivité
En 2016, Mattel annonçait de la diversité dans sa ligne de poupées avec la gamme Barbie Fashionista. Adieu la poupée blonde, peau blanche, longiligne, cheveux qui arrivent aux fesses. A jamais celle qui ne ressemble en rien à la réalité et qui a fait complexer tant d’enfants.
En 2016, on découvrait en avant première d’autres Barbie. Un seul mot d’ordre : inclusivité. Et donc, la promesse d’une diversité et de réalisme. Enfin ! Des poupées de toutes morphologies, de toutes les couleurs de peau, de cultures différentes. Adieu aux cheveux lisses et bonjour aux nouvelles textures.
Ne soyons pas naïfs, il va de soi que cela ne part pas seulement d’une bonne intention. C’est surtout que pour continuer d’être achetées, les poupées doivent miser sur l’identification. Et, dans la vraie vie, les femmes ne ressemblent pas à Barbie.
Barbie : trois nouvelles venues
Alors, désormais, nous trouverons dans le rayon Barbie 3 nouvelles poupées. L’une, en fauteuil roulant, l’autre avec une jambe prothétique et une troisième aux cheveux tressés. Et c’est déjà bien.
La marque explique qu’« au fil des ans, la ligne a évolué pour être plus représentative du monde que les filles voient autour d’elles ». Aïe numéro 1.
Interviewée par Teen Vogue, Kim Culmone, vice-présidente de Mattel, explique qu’« un fauteuil roulant ou une poupée dans un fauteuil roulant était l’un des articles les plus demandé par les consommateurs et consommatrices. Et il est important pour nous de les écouter. »
Et, pour la poupée avec une jambe prothétique, elle indique que l’équipe « n’avait pas forcément réalisé à quel point elle serait importante pour quelqu’un vivant avec cette expérience ».
Barbie : business is business
Bon, on ne se leurre pas, tout ici est business. Sauf que voilà, quand on présente une nouvelle gamme de produits, autant faire les choses entièrement.
Donc, oui, c’est bien que les choses évoluent. Sauf qu’en 2019, nous sommes aussi en droit d’attendre que les choses évoluent plus rapidement. Et la mentalité ne semble pas vraiment avoir évolué.
Pour répondre au Aïe numéro 1, nous noterons que les petites filles ne sont pas les seules à avoir le droit de jouer avec des poupées Barbie. Les garçons aussi.
Et quitte à faire dans l’inclusif, lorsqu’on y croit vraiment, alors on fait les choses à fond. Avec de vraies courbes pour les poupées, des peaux qui ne sont pas de la même couleur de la tête aux pieds, des tâches par-ci par là, des poupées minces et des poupées qui ont des hanches. Des vêtements qui dépassent le 38. Des corps qui ne sont pas forcément homogènes. Du maquillage qui n’arrive pas jusqu’aux oreilles. Et des âges différents : oui, une poupée qui aurait 60 ans pourrait aussi exister.
Quant à Ken, nous avons hâte de le découvrir autrement. Parce que lui non plus ne ressemble pas aux hommes qu’on croise dans la rue. S’il pouvait avoir un peu de ventre, de la barbe, moins de muscles et avoir des cheveux qui ne sont pas lisses, on s’y retrouverait sans doute un peu plus.
Bon, en attendant, on se contentera, visiblement, des trois nouvelles Barbie. C’est déjà ça.
Barbie @Mattel
