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Autriche : on lui refuse l’asile parce qu’il n’agit « pas comme un gay » !

Publié par Mélaine le 18 Août 2018 à 19:06
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Un jeune Afghan homosexuel de 18 ans avait demandé l’asile en Autriche, espérant être accueilli sous peine de représailles dans son pays. Malheureusement, pour les autorités autrichiennes, il n’était pas assez gay !

 

Une demande d’asile

En Autriche, environ 120 000 demandes d’asile ont été traitées ces deux dernières années. Alors, quand ce jeune Afghan s’est présenté pour demander l’asile, on lui a demandé pourquoi il comptait rester en Autriche.

 

Très honnête, le jeune homme a simplement répondu qu’il était homosexuel, et qu’en Afghanistan, il encourrait des représailles. Noté dans son dossier, sa demande d’asile sera pourtant rejetée.

 

« pas assez gay » le rapport de la honte

Les autorités ont décidé de ne pas accorder le droit d’asile au jeune homme pour des raisons affreuses. Selon le rapport, il « n’agissait » ni ne « s’habillait » comme un gay.

 

Le fonctionnaire a même écrit, dans son rapport justifiant le rejet de la demande d’asile :

« Ni la façon dont vous marchez, ni la manière dont vous agissez ou vous êtes habillé ne révèlent que vous pouvez être homosexuel« . Il a également rapporté qu’il y avait un « potentiel d’agression » chez le jeune homme auquel on « ne s’attendrait pas de la part d’un homosexuel« .

 

De plus, le jeune homme ayant raconté avoir pris conscience de sa sexualité dès l’âge de 12 ans, les fonctionnaires autrichiens ont estimé que c’était trop « précoce et donc peu probable« .

 

Homophobie

L’homophobie est le terme exact qui s’applique à ce comportement.  Le terme ne regroupe pas seulement la peur et la haine des homosexuels, mais aussi les discriminations telles que celles qu’a vécu le jeune homme : il ne correspondait pas à l’image (la caricature) de l’homosexuel que le fonctionnaire en charge du dossier attendait de lui. Alors, dans un énième mépris et déni de ce qu’il est, on ne le croit pas.

 

Rappelons tout de même qu’en Afghanistan, l’homosexualité est passible de peine de mort. Ces actes homophobes continuent de vivre. A l’instar de ce médecin prétendant pouvoir « soigner » l’homosexualité.

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