« On peut demander à une femme blanche ou un homme blanc de se taire » : les propos d’Audrey Pulvar font scandale
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La candidate pour les élections régionales d’Île-de-France n’a pas manqué de faire parler d’elle après son passage sur BFM TV. Interrogée sur le sujet des « réunions non-mixtes » organisées par le syndicat étudiant de l’Union des étudiants de France, Audrey Pulvar a notamment déclaré qu’une personne de couleur blanche pourrait assister à ce type de réunion, en y étant seulement « spectateur silencieux ».
Des propos qui lui ont valu de s’attirer de nombreuses critiques. Retrouvez cette séquence dans la vidéo ci-dessous :
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« On peut lui demander de se taire, d’être spectateur silencieux »
Il y a une dizaine de jours, la présidente de l’UNEF, Mélanie Luce, avait déjà créé la polémique en évoquant les réunions « non-mixtes », organisées par le syndicat étudiant, et ne donnant strictement la parole qu’aux personnes victimes de racisme. Sur BFM TV, Audrey Pulvar, interrogée sur la question, a donc donné son avis. Une réponse qui n’a pas manqué de faire réagir. « S’il se trouve que vient à cet atelier une femme blanche, un homme blanc, il n’est pas question de la ou le jeter dehors », confiait la candidate du PS pour les élections régionales.
Mais les propos qui ont le plus choqué sont ceux concernant le statut que doivent occuper les personnes blanches durant ces réunions. En effet, Audrey Pulvar explique notamment que les personnes blanches participant à ces réunions peuvent être amené à devoir complètement se taire. Elle évoque, par exemple, le fait « d’être spectateur ou spectatrice silencieux ».
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Audrey Pulvar sous le feu des critiques de la droite
Du côté de la droite et de l’extrême-droite, les propos d’Audrey Pulvar ont profondément choqué. De Valérie Pécresse à Christian Jacob (LR), en passant par Jordan Bardella (RN), les réactions n’ont cessé de s’enchaîner. Pourtant, la gauche, dont Jean-Luc Mélenchon,n’a pas hésité à venir au secours de l’ancienne journaliste : « Audrey Pulvar a juste compris ce qu’est un groupe de parole. Ceux qui se jettent sur elle, par contre, n’arrivent pas à cacher leur pente sexiste et discriminante ».
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