Attentat à la bombe lors d’une messe : 4 morts à déplorer
Un attentat a été perpétré dans un gymnase de Marawi (Philippines) dans lequel se tenait une messe catholique. Les autorités font état de quatre morts et une cinquantaine de blessés. L’attentat a été revendiqué par l’état islamique (EI).
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Un attentat vise des catholiques philippins
Les Philippines sont encore sous le choc. Ce dimanche 3 décembre, une explosion a ravagé un gymnase de Marawi. Là-bas, se tenait une messe catholique à laquelle assistaient des centaines de fidèles.
L’état islamique a revendiqué l’attentat via Telegram. « Les soldats du califat ont fait détoner un engin explosif sur un grand rassemblement de chrétiens […] dans la ville de Marawi » , a déclaré le groupe djihadiste.
Pourquoi Marawi ? Parce que, selon les précisions du chef de la police régionale, Allan Nobleza, il s’agit de la plus grande ville musulmane du pays. Le lieutenant général de la police, Emmanuel Peralta, a ajouté que l’explosion, qui a tué quatre personnes et blessé une cinquantaine d’autres, a été provoquée par un engin explosif artisanal.
Dans un communiqué, Ferdinand Marcos, le président philippin a condamné ces « actes insensés et particulièrement odieux perpétrés par des terroristes étrangers » . Le pape François a également pris la parole. Il a assuré être « proche des familles, des habitants de Mindanao, qui ont déjà tant souffert » .
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Des représailles suite à une frappe de l’armée philippine ?
Selon les témoins, tout est allé très vite. Surpris par l’explosion qui a eu lieu dès la première lecture de la Bible, les fidèles interrogés décrivent tous le même scénario. « L’explosion a été très soudaine et tout le monde s’est mis à courir. […] Quand j’ai regardé derrière moi, des gens gisaient au sol. Nous ne savions pas ce qui s’était passé, tout est allé très vite » , a rapporté Chris Honculado, 21 ans, à l’AFP.
« Mon compagnon et moi avons également couru, même si nous nous sommes écroulés à un moment. C’est la seule chose dont je me souvienne jusqu’à ce que je sorte du gymnase et que je tombe à nouveau » , a raconté Rowena Mae Fernandez, 19 ans.
L’attentat est survenu après une frappe aérienne de l’armée philippine le 1ᵉʳ décembre. Durant cette frappe, onze militants islamistes de l’organisation Dawlah Islamiya-Philippine ont été tués. Le chef d’état-major pense qu’il s’agit d’un attentat en représailles.
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