Louis Boyard : son geste à l’Assemblée nationale qui a fait polémique
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Alors que la Première ministre, Elisabeth Borne prononçait son discours face à l’Assemblée nationale, elle a été interrompue par le député LFI, Louis Boyard. L’incident a été relayé par de nombreux médias.
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Louis Boyard joue les mauvais élèves
L’Assemblée nationale a été le théâtre de nouvelles tensions ce 11 juin. En pleine analyse de la motion de censure déposée par la Nupes contre le gouvernement, Louis Boyard a fait des siennes. Soucieux de faire connaître son positionnement concernant la réforme des retraites, le député LFI n’a pas hésité à interrompre Elisabeth Borne durant son discours.
Malgré les demandes de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, le jeune élu a refusé de se taire. « Je n’ai pas de leçon à recevoir de la majorité » , a-t-il martelé. Un refus d’obtempérer qui lui a valu un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal.
Une décision de Yaël Braun-Pivet qui a été accueillie avec force d’applaudissements par les autres députés présents dans la salle.
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Yaël Braun-Pivet attaquée
Malgré tout, Louis Boyard ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Hors micro, le jeune député aurait traité la présidente de l’Assemblée nationale « d’agente de l’Elysée » . Une attaque à laquelle elle a répondu ce 13 juin sur les ondes de RTL.
« Heureusement que la présidente de l’Assemblée nationale que je suis ne reçoit aucune pression de l’exécutif. Je crois que depuis un an, j’ai prouvé que j’étais une femme indépendante, libre et surtout consciente de la lourdeur de ma tâche. La ligne de crête n’est pas facile à trouver, mais je la prends depuis un an » , s’est-elle défendue.
Pour sa part, Louis Boyard a totalement assumé son comportement. Sur Twitter, il a publié une vidéo de l’incident ainsi que le tweet suivant : « Comme les Français, on se taira quand on aura le droit de voter sur la réforme des retraites » .
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