Assassinat d’Emmanuel Macron : Ce que l’on sait sur l’affaire
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La rumeur fait le tour des réseaux sociaux. Pourtant, elle émane d’un deepfake que le Quai d’Orsay attribue à Moscou. Selon la fake news, Emmanuel Macron serait en danger en Ukraine, pays dans lequel il serait menacé d’ass*ssinat.
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Emmanuel Macron menacé d’ass*ssinat ?
« Le président français Emmanuel Macron a été contraint d’annuler sa visite en Ukraine à la suite d’une provocation meurtrière à son encontre », assure le journaliste Julien Fanciulli à l’écran.
Dans une vidéo qui semble extraite d’un JT de France 24, le journaliste poursuit : « Selon une source proche du Conseil national du renseignement, cette tentative a été stoppée par des services secrets français, qui ont réussi à intercepter la correspondance des participants à une provocation potentielle ».
Si l’information paraît on ne peut plus réelle, il y a un hic. Julien Fanciulli n’a jamais prononcé ces paroles. L’extrait vidéo largement diffusé sur les réseaux sociaux n’a d’ailleurs jamais existé. Il serait le résultat de la combinaison de deux technologies de plus en plus populaires : le deepfake et le lip synk.
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Deepfake et lip sync attribués à Moscou
Contactée par Franceinfo, France 24 dénonce « une vidéo trafiquée ». Une vidéo « faisant dire à l’un des journalistes des propos qu’il n’a jamais tenus, par l’utilisation du lip sync ». La dernière étant une synchronisation labiale utilisée pour faire correspondre le mouvement des lèvres avec un son préenregistré.
Ainsi, si le deepfake s’inspire d’un JT présenté le 12 février par Julien Fanciulli, Franceinfo constate qu’il n’y est fait mention d’aucune visite diplomatique annulée d’Emmanuel Macron. Toujours au micro de Franceinfo, France 24 a assuré être victime de plus en plus fréquemment de « ce type de manipulations […] de plus en plus sophistiquées, même si on peut encore en percevoir le caractère grossier ».
L’Élysée a également démenti cette information lors d’un point presse, la veille d’une rencontre entre le président français et Volodymyr Zelensky à Paris.
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