Choc : Après 17 ans, une exécution fédérale se prépare aux Etats-Unis !
Les crimes se jugent souvent au niveau des Etats aux Etats-Unis sauf pour les plus graves. Daniel Lee, ancien partisan de la suprématie blanche et meurtrier, fait partie de ces criminels jugés au niveau fédéral. Son exécution fédérale est une première depuis 17 ans !
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Une exécution fédérale bientôt aux Etats-Unis !
Cela fait 17 ans que les Etats-Unis n’ont pas connu d’exécution fédérale. Le gouvernement de Donald Trump s’apprête à rompre cette pause malgré une opposition forte des proches des victimes, des milieux religieux et de l’Union européenne. Cette interruption s’explique par le fonctionnement de la justice américaine : la plupart des crimes se gèrent au niveau des Etats. La justice fédérale ne saisit que les actes les plus graves comme les attentats, les crimes racistes, les crimes sur des bases militaires ou dans des réserves amérindiennes… En effet, dans les derniers condamnés au niveau fédéral il y avait Timothy McVeigh, responsable de l’attentat d’Oklahoma City en 1995 et exécuté en 2001. Le dernier tué remonte à 2003.
Le prochain criminel visé ? Daniel Lee. A 47 ans, il s’apprête à recevoir une injection létale de pentobarbital dans la chambre de la mort au pénitencier de Terre-haute en Indiana. Cet ancien partisan de la suprématie blanche a tué un couple et une fillette de 8 ans. Depuis 1999, il est dans le couloir de la mort après sa condamnation à la peine capitale. Il ne serait que le premier d’une longue liste. Pour « agir au nom du public et des familles » , l’administration américaine a programmé deux autres exécutions cette semaine et une quatrième le 28 août. Elles concernent toutes des hommes condamnés à la peine capitale pour meurtre d’enfants.
A l’approche des élections, cette décision de reprise de l’exécution fédérale ne semble pas anodine. En effet, les partisans de Donald Trump sont en faveur du renforcement de l’usage de la peine capitale notamment pour les tueurs de policiers ou les trafiquants de drogue.
De fortes oppositions
Les opposants à cette exécution fédérale mettent aussi en avant le contexte actuel peu propice à de telles méthodes. Une mise à mort demande la présence de nombreuses personnes : « le personnel pénitencier, des avocats, des proches des victimes ou des accusés, des journalistes, un aumônier… », énumère pour l’AFP Robert Dunham, le directeur du Centre d’information sur la peine de mort. Il juge « irresponsable de vouloir mener autant d’exécutions en si peu de temps » dans le contexte sanitaire actuel.
Même les membres de la famille tuée par Daniel Lee ne sont pas favorables à cette peine et préférerait la perpétuité : « En tant que partisane du président Trump, je prie pour qu’il entende mon message: l’exécution de Danny Lee pour le meurtre de ma fille et de ma petite-fille n’est pas ce que je veux et apportera plus de douleur à ma famille » , a déclaré la mère de la jeune femme assassinée. L’exécution de Daniel Lee sera-t-elle alors définitivement maintenue malgré toute cette opposition ?
Source : Le Figaro
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