Depuis des années, cet oiseau vivait seul sur une île avec pour amis des statues… il vient de mourir parmi ces 80 amis
Voici l’histoire triste d’un oiseau abandonné, qui est mort seul, dans la plus grande indifférence des siens. Cela faisait 3 ans que Nigel, un fou de Bassan vivait seul, sur une île néo-zélandaise, avec pour seuls amis des statues de ses congénères. Il était tellement seul, qu’il avait fait de ses leurres, ses meilleurs amis. Regardez dans la vidéo, toute l’affection qu’il porte pour ses amis en béton.
Un seul oiseau a été attiré par les appeaux
Nigel vivait depuis 2015 sur Mana Island, une île perdu de Nouvelle-Zélande. Il avait été attiré par cette très belle île, à cause de 80 fous de Bassan qui y vivaient déjà. Sauf que ces oiseaux… étaient faux. Ces statues avaient été installées sur l’île, dans le but même d’attirer des oiseaux. L’idée de mettre des leurres n’a pas vraiment fonctionné puisque seul Nigel est tombé dans le panneau.
Des oiseaux avaient fini par le rejoindre
De l’argent et de l’énergie avaient pourtant été dépensés pour faire fonctionner le groupe de fous de Bassan factices. Chaque année, ils étaient repeints et entretenus par des bénévoles. Des haut-parleurs qui imitent le cri des oiseaux étaient aussi fonctionnels. Un ranger, Chris Bell, a trouvé Nigel sans vie, cette semaine : « On a juste l’impression que ce n’est pas la fin qu’on espérait à cette histoire. Il est mort, pile quand l’histoire commençait à bien tourner ». En effet, depuis quelques semaines, trois autres fous de Bassan avaient finalement réussi à rejoindre l’île. Mais cette visite inespérée n’a pas été suffisamment longue. Il avait enfin été observé en train de sympathiser et même de faire la cour à l’un des oiseaux.
Une fin qui attriste tout le monde
Le groupe Facebook des Amis de l’île de Mana avait fait de cet oiseau le symbole de l’île. Les Néo-Zélandais s’étaient pris d’affection pour Nigel, qui n’avait aucun ami. « Je me sens triste. Cela aurait été sympa qu’il soit capable de trouver un partenaire pour se reproduire », regrette Chris. Les experts espèrent qu’enfin les statues permettront de repeupler l’île en oiseaux. L’arrivée de trois fous de Bassan est plutôt de bon augure pour la suite. « Son héritage est d’avoir été le premier de la colonie », conclue Chris.