CHOC : Amputé des 4 membres après avoir été léché par un chien !
Un homme du Wisconsin (Etats-Unis) âgé de 48 ans a dû se faire amputer des 4 membres ce mardi 31 juillet … Après avoir été léché par un chien !
Empoisonné et amputé
Greg Manteufel avait été, la semaine dernière, en contact avec 8 chiens. L’un des siens l’a, comme à son habitude, léché. Quelques heures plus tard, l’homme a déclaré de la fièvre et a été sujet à des vomissements. Dès le lendemain, la fièvre s’est empirée, à tel point que cela a provoqué chez l’homme des épisodes de délires. Aussitôt, sa femme a décidé de l’emmener aux urgences
Un premier traitement
Dès son admission aux urgences, les médecins lui ont administré des antibiotiques en intraveineuse. Son état ne s’améliorait pas …
Au contraire, très rapidement, il s’est aggravé et tous ont pu constater que ses extrémités commençaient à noircir. La raison ? Des caillots avaient bloqué la circulation du sang et n’apportaient plus l’oxygène nécessaire aux tissus pour se renouveler. L’homme commençait donc à développer des gangrènes aux mains et aux jambes. Autrement dit : son corps était en putréfaction.
L’amputation
Au bout d’une semaine, le patient avait déjà perdu l’usage des ses jambes. Les médecins n’ont eu d’autre choix, pour épargner la vie de l’homme, que de l’amputer des jambes et des bras. Une décision que l’homme a pris avec sérénité, demandant aux médecins de « faire ce qu’ils [avaient] à faire » pour le « garder en vie« .
La bactérie
Capnocytophaga canimorsus : c’est le nom de la bactérie présent chez le chien qui a provoqué le choc septique du patient. Elle est présente chez bien des chiens, même ceux en bonne santé et vaccinés. Dans bien des cas, les chiens porteurs qui lèchent ou mordent un humain ne transmettent pas la maladie.
Lorsque la bactérie est trouvée, le seul traitement existant est celui d’une antibiothérapie … Le médicament doit être administré immédiatement. L’infection et les premiers symptômes surviennent dans les 48 à 72 heures. La mortalité est estimée à 30% et à 60% en cas de choc septique. En France, en 2017, 3 cas avaient été fatals.