Mort d’Alisha : Le profil de l’adolescent, mis en examen, est très surprenant
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Lundi 8 mars, Alisha, 14 ans, est assassinée par deux adolescents de 15 ans, en étant frappée et jetée dans la Seine. Un triangle amoureux semble être à l’origine du drame. Le profil de l’adolescent de 15 ans surprend.
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Un adolescent timide, casanier et sous emprise
Depuis lundi 8 mars, l’émotion est très forte après le décès d’Alisha, 14 ans. Deux adolescents de 15 ans ont été mis en examen, mercredi 10 mars, pour assassinat. Parmi eux, un adolescent de 15 ans, qui était sorti avec la victime quelques semaines, au début de l’année scolaire. Avec Alisha, ils étaient en 3ème professionnel, dans un lycée privé.
L’adolescent était connu pour être timide et casanier, comme le décrit son avocat, Me Franck Berton. « Il a très peu d’amis au collège connu à l’extérieur. Il a une passion pour l’informatique et le graphisme. Il peut rester des heures sur son ordinateur pour travailler (…) Son père est mort, il y a plusieurs années. Ce qui a été pour lui un choc important » .
Un voisin de l’adolescent confirme la timidité du jeune homme. Pour lui, l’adolescent « était sous l’emprise de sa copine. Même sa mère n’arrivait plus à discuter avec lui. »
Son avocat affirme que son client à des remords
Rien ne laissait donc présager que l’adolescent puisse sciemment frappé et jeté son ex petite amie dans la Seine. Même son avocat ne cache pas sa surprise, face à la découverte de son client. « Je suis particulièrement stupéfait que l’adolescent que j’ai vu ait pu commettre les faits qu’il raconte (…) Il a bien fallu qu’il se passe quelque chose pour qu’il en arrive là. Ce n’est pas possible autrement. Ce sera l’objet de l’instruction judiciaire et du procès d’essayer de le comprendre » .
Par contre, Me Franck Berton réfute les propos du procureur, qui lors de sa conférence de presse, a déclaré que les deux adolescents ne montraient pas de signes de remords. » C’est un ado de 15 ans qui était en larmes à mes côtés devant le juge d’instruction, puis devant le juge des libertés. » L’avocat précise que l’adolescent n’a cessé de répéter : « On ne voulait pas ça. On ne voulait pas la tuer. On ne comprend pas. Ce n’est pas possible » .
Source : Le Parisien
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