Affaire Alexia Daval : L’avocat de Jonathann Daval met les choses au clair et donne des nouvelles peu rassurantes !
En octobre 2017, Alexia Daval a disparu alors qu’elle faisait un footing non loin de son domicile. Après plusieurs mois d’enquête, son mari Jonathann, qui avait pourtant signalé sa disparition, a avoué l’avoir tuée. Ce lundi 16 novembre débutera le procès de Jonathann Daval devant la Cour d’assises de Vesoul.
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Une affaire pleine de rebondissements
Le 28 octobre 2017, Jonathann Daval se rend à la gendarmerie de Gray pour signaler la disparition de sa femme. Selon le jeune informaticien, son épouse ne serait pas rentrée de son footing habituel qui durait en général entre 30 et 45 minutes. Très vite, des moyens importants sont déployés afin de retrouver Alexia Daval. Le 30 octobre 2017, le corps de la jeune femme de 29 ans est retrouvé en partie calciné dans le bois de commune d’Esmoulins.
L’affaire peu habituelle, suscite la curiosité des médias et fait l’objet d’une importante couverture médiatique pendant plusieurs mois. Même après des mois d’enquête, le mystère reste entier autour du décès d’Alexia Daval. Lors des conférences de presse, Jonathann Daval apparaît inconsolable aux côtés de ses beaux-parents. Mais coup de théâtre, en janvier 2018, le jeune veuf est interpellé par les forces de l’ordre. Après 24 heures d’audition, ce dernier craque et finit par avouer le meurtre de son épouse Alexia après que cette dernière n’ait fait « une crise violente ».
« Tout sauf une affaire de féminicide et de violences conjugales »
Interrogé par La Dépêche peu de temps avant le procès Randall Schwerdorffer, l’avocat de Jonathann Daval, a donné des nouvelles de son client et est revenu sur l’affaire Alexia Daval. Selon lui, ce dernier serait psychologiquement affaibli. Régulièrement harcelé par les autres détenus, il a même dû être transféré dans un service médico-psychologique régional. Pour l’heure, l’avocat ne souhaite pas donner plus de détails sur les raisons qui auraient poussé son client à tuer sa femme.
Pour le magistrat une chose est sûre, son client ne sera pas jugé pour assassinat. Bien que ce dernier ait avoué avoir étranglé sa femme, Randall Schwerdorffer est clair : cette affaire n’est en aucun cas une affaire de féminicide. « Ce dossier est tout sauf une affaire de féminicide et de violences conjugales. Nous sommes même aux antipodes du féminicide, qui est une véritable invention. Le féminicide n’a pas d’existence juridique » , affirme-t-il. « Nous ne sommes pas non plus dans un crime de possession, où l’un des conjoints tue parce qu’il ne supporte pas l’idée d’une rupture. Il n’a jamais été question de séparation au sein du couple dans cette affaire. Toutes ces raisons ne sont pas adaptées au procès que l’on veut faire à Jonathann Daval » , a-t-il conclu.
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