Airbnb c’est (déjà) fini ? Mauvaise nouvelle
Coup dur pour les utilisateurs de Airbnb. Il y a quelques jours, le Conseil d’Etat a mis fin à une disposition mise en place depuis plusieurs années.
Et malheureusement pour les propriétaires de meublés touristiques, les avantages fiscaux viennent d’en prendre un coup…
Vers la fin de Airbnb ?
Airbnb a révolutionné le logement locatif. Et pour faire face aux nombreux abus, le gouvernement ne cesse de faire des ajustements et l’un d’entre eux vient d’être fait le 8 juillet 2024. Les propriétaires de meublés touristiques, qui profitaient jusqu’à récemment d’importants avantages fiscaux, vont voir ces bénéfices considérablement réduits.
Il y a quelques jours, le Conseil d’État a annulé une disposition permettant aux contribuables de continuer à bénéficier d’une niche fiscale avantageuse pour leurs revenus locatifs de 2023. Cette décision est liée à une erreur du gouvernement, qui avait maintenu un abattement fiscal favorable malgré la nouvelle loi de finances pour 2024.
En raison de l’adoption sans vote de cet amendement sénatorial, introduit par erreur dans la législation, les propriétaires de meublés de tourisme pouvaient continuer à bénéficier d’un abattement fiscal atteignant jusqu’à 71 %, ce qui donnait lieu à une optimisation fiscale on ne peut plus attractive.
Coup dur pour les propriétaires
Malheureusement pour eux, cette annulation entraîne des répercussions pour les propriétaires de meublés touristiques, notamment ceux utilisant des plateformes comme Airbnb. Avant l’amendement, ces propriétaires pouvaient bénéficier d’un abattement de 50 % sur leurs revenus locatifs jusqu’à 77 700 €, et de 71 % pour les meublés de tourisme classés.
Désormais, il est abaissé à 30 %, avec un plafond de revenus fixé à 15 000 €, soit le même régime fiscal que celui des locations non meublées. Malgré le fait que l’annulation ne soit pas rétroactive, cette décision représente un changement majeur dans la fiscalité des meublés touristiques. Un changement notable qui a été salué par les organisations professionnelles du tourisme et certains sénateurs, qui voyaient les anciens abattements comme un avantage fiscal inéquitable.